120 milliards pour les routes d’Algérie

"C’est la première fois que le secteur bénéficie d’une telle manne financière qui, autrefois, représentait le budget de 10 ans des travaux publics", a encore précisé le ministre qui a tenu, toutefois, à lever toute équivoque sur les champs d’intervention de son département. "Les voiries urbaines et les chemins communaux ne sont pas de notre ressort", martèlera-t-il, avant de préciser que leur entretien dépend des collectivités locales, des communes et des wilayas.

Une enveloppe spéciale de 20 milliards de dinars leur a été, par ailleurs, allouée pour l’année en cours.
Faisant le bilan de son secteur, le ministre des travaux publics a souligné qu’entre 1999 et 2005, son département a réalisé l’entretien de 20 000 kilomètres dont 4 000 durant l’année écoulée seulement. Selon lui, 27 000 kilomètres de routes nationales seront également réhabilités au terme du 1er semestre 2007. Tout un dispositif est mis en place pour assurer les travaux, ajoutera le ministre qui évoquera, à cet effet, la création de 15 parcs régionaux d’entretien des voies rapides auxquelles vont s’ajouter huit nouvelles autoroutes.

Par ailleurs, 500 maisons cantonnières, dotées des équipements nécessaires, seront mises en place pour assurer continuellement l’entretien des chaussées. Ces structures, qui viendront combler un espace qui, à défaut de moyens, n’est pas pris en charge par les collectivités locales, auront aussi pour mission le désenclavement des zones rurales, comme elles prêteront également assistance aux citoyens en difficulté sur nos routes. Amar Ghoul, qui qualifie d’ores et déjà leur encadrement “de commandos des travaux”, indique, toutefois que la sécurité routière ne peut se suffire de ces infrastructures.

Synthèse de Rayane
D’après Liberté