Accueil > ECONOMIE > Air Algérie n’est pas en faillite

Air Algérie n’est pas en faillite

lundi 8 janvier 2007, par Kahina

La compagnie nationale Air Algérie ne serait pas en faillite selon le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, qui précise que le transporteur aérien a été bénéficiaire durant les deux précédentes années.

Air Algérie est dans le vert annonce Maghlaoui.

Pour le ministre, le seul problème de cette compagnie qui, dira t-il, a rajeuni sa flotte, concerne la prestation de service. « Elle n’arrive pas à offrir des prestations de service de qualité » souligne M. Maghlaoui qui ajoute, à ce propos, que le problème majeur d’Air Algérie demeure les retards de vols liés à la maintenance (20% des cas) ou à l’équipage (20%). Néanmoins, rassure le ministre des Transports, actuellement, les pouvoirs publics s’attellent à étudier davantage l’origine de ces retards préjudiciables à la compagnie et surtout, à y remédier progressivement. La compagnie, a-t-il rappelé, a une pléthore de 2.400 employés dont le départ sera négocié, selon les normes, avec le syndicat.

Pour M. Maghlaoui « il faut absolument croire en les chances de cette compagnie qui devrait être prochainement cotée en bourse ». Dans la foulée, le ministre a tenu à clarifier, que la gestion de la nouvelle aérogare par des français, ne porte en aucun cas atteinte à la souveraineté de l’Algérie. « Dans chaque aéroport, il existe une partie dite de souveraineté (EGSA, Douanes, Polices ...) et une partie commerciale qui est gérée par des étrangers comme cela se passe dans tous les pays du monde ». souligne le représentant du gouvernement qui indique que cette expérience est positive et qu’elle sera renouvelée pour le métro d’Alger, par exemple, ou pour « toutes infrastructures nouvelles pour lesquelles l’Algérie n’a pas encore d’expertise en matière de gestion ».

Abordant le cas des 160 pilotes, formés par l’ex-Khalifa Airways, M. Maghlaoui a affirmé que l’Algérie a déboursé 16 millions d’euros pour permettre à ces pilotes de terminer leurs études en Jordanie, alors que ce n’était pas son rôle. »Ils savaient tous que la fin des études ne garantissait pas l’emploi, a indiqué M. Maghlaoui, soulignant qu’une cinquantaine de pilotes ont été recrutés par Air Algérie. Pour le reste, le ministre a indiqué qu’ils seront certainement réintégrés, au fur et à mesure du développement du secteur aérien dans les années à venir.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran