Algérie : les banques publiques mal gérées

Selon l’expert, les banques privées sont en faillite pour des raisons qui restent ambiguës, ajoutant que l’état a dépensé 12 milliards dollars au profit de ces banques. Lors d’une conférence sur le système financier et bancaire en Algérie, tenue hier à l’université des Sciences économiques et de Gestion de Dally Ibrahim, Ghernaout, a expliqué que les banques étrangères implantées en Algérie ont des objectifs purement commerciaux, sachant qu’elles sont assistées par leurs ambassades en Algérie, ajoutant que ces banques sont en train de renforcer leur présence en ouvrant des nouvelles agences à travers le pays.

Selon l’expert, la banque Khalifa a ouvert un grand nombre d’agences équivalent aux nombres d’agences publiques en temps record. Il a par ailleurs indiqué que les autorités concernées auraient pu éviter le licenciement de 6000 employés de Khalifa Bank, en procédant au changement des responsables de la banque au lieu de la fermer. Au sujet des banques publiques algériennes, l’expert a dit que l’erreur réside dans le fait qu’elles aient été créés avec un capital social limité, augmenté par la suite, en oubliant que les banques étrangères ont été autorisées à accéder au marché national dans des circonstances similaires.

Selon les estimations de la Banque national d’Algérie (BNA), la part du secteur privé dans le marché bancaire est estimé à 8% contre 92% pour le secteur public, néanmoins, cette situation commencerait à a changer début 2008, avec la privatisation de deux banques publiques représentant plus de 20% du marché, à savoir
le Crédit Populaire d’Algérie (CPA), qui représente 12% du marché, et la Banque du Développement Local (BDL) qui détient 8% du marché bancaire algérien.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après El Khabar