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Algérie : les hôtels doivent se moderniser

dimanche 23 avril 2006, par Samir

Le secteur de l’hôtellerie en Algérie est appellé à se moderniser et les hôtels à se conformer aux normes internationales en terme de qualité des services proposés, selon le ministre du tourisme, Noureddine Moussa.

Le développement du tourisme en Algérie ne pourrait se faire sans une modernisation de l’infrastructure hôtelière.

Il n’est un secret pour personne que le niveau des prestations de service fait défaut en Algérie et représente la principale tache noire qui fait reculer l’échéance de développement du secteur du tourisme. C’est un constat amer ; sur les 81 000 lits que comptent les capacités d’accueil dans notre pays, seuls 10 000 sont conformes aux normes. Le secteur compte 1004 hôtels dont 10 hôtels classés 5 étoiles, 22 classés 4 étoiles, 67 trois étoiles et 804 non classés. « La majorité des hôtels ne répond pas aux exigences des touristes, qu’ils soient nationaux ou étrangers ; en ces temps de concurrence accrue entre les différentes destinations touristiques, on ne peut pas se permettre un tel retard accusé en termes de création de nouvelles structures mais aussi en termes de formation du personnel », estime Nouredine Moussa.

Ce dernier notera que des efforts sont consentis afin de rattraper le retard, notamment à travers l’espoir que représentent 300 projets d’une capacité de 30 000 lits en cours de réalisation et l’inscription de 500 demandes d’investissement sur 700 dans l’agenda de développement des zones d’expansion touristique. Il reste 250 projets à l’arrêt pour besoin financier et pour lesquels le ministre promet un accompagnement. Revenant sur la privatisation des hôtels, le ministre notera qu’au jour d’aujourd’hui, cinq hôtels ont été privatisés, en l’occurrence El Hidhab, l’Orient à Annaba, Hammam Melouane, Les Zianides de Tlemcen et le Grand Hôtel à Oran.

Une opération similaire concernera 14 autres hôtels et la séance d’ouverture des plis des soumissionnaires aura lieu le 6 mai prochain, suivie après d’une troisième opération de privatisation de 12 hôtels : « L’inquiétude des travailleurs quant à leur avenir est tout à fait légitime, toutefois, ils savent très bien que le cahier des charges prévoit d’obliger le repreneur de maintenir le même personnel pendant cinq ans ou alors proposer des indemnisations aux travailleurs désirant partir » indique M. Moussa en réponse à une question sur le devenir des travailleurs. Notons que le parc hôtelier public comprend 73 hôtels en Algérie.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après la nouvelle république