Algérie : un chantier à ciel ouvert

Tout en faisant cette déclaration, Mourad Medelci, interviewé par le mensuel Afrique-Asie, n’a pas manqué de recommander la poursuite des réformes structurelles notamment en ce qui concerne le monde des entreprises.

Selon le ministre, pour assurer la stabilité du cadre macroéconomique de l’Algérie qui, faut-il le souligner, s’est particulièrement consolidé au cours de ces deux dernières années, il y a lieu de réunir l’ensemble des mécanismes nécessaires à cet effet. « C’est l’une des conditions préalables à la promotion des investissements », dira le ministre à ce sujet, en rappelant le nouveau cadre juridique adopté dans le cadre du perfectionnement de l’environnement des affaires.

« Nous allons continuer à améliorer les performances de nos entreprises et à rendre l’environnement de l’investissement en Algérie plus favorable », a assuré M. Medelci dans le même sillage, et de faire valoir les atouts dont dispose l’Algérie en dehors du secteur de l’énergie et des matières premières.

Sur cette question, il a donné comme exemple l’évolution du niveau de consommation des ménages (de 5 à 6% par an) et les capacités de la jeunesse en matière de formation.
« Une jeunesse généralement bien formée, et à des coûts extrêmement compétitifs dans le Bassin méditerranéen », a souligné à cet égard M. Medelci tout en invitant une énième fois, à la lumière de ces indicateurs positifs, les hommes d’affaires étrangers à venir investir en Algérie.

Synthèse de Billal
D’après la Tribune