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Algérie : une grève dans les universités

samedi 20 octobre 2007, par Kahina

L’appel à la grève dans les universités en Algérie ne semble pas avoir été suivi par une majorité des enseignants du supérieur.

La grève dans les universités d’Algérie peu suivie.

La grille des salaires de la fonction publique, contestée par la majorité des syndicats, n’a rien changé au climat de conflit opposant la nouvelle direction du CNES et les enseignants des « sections CNES ». Les deux parties, bien que non convaincues de la nouvelle valorisation des salaires des enseignants universitaires en Algérie, continuent, chacune de son côté, à mener des actions revendicatives, qui témoignent, encore une fois, que la crise persiste au sein du CNES. L’annonce des trois jours de protestation, initiés par la direction du CNES, à sa tête M. Rahmani, a vite fait réagir l’aile opposante. A l’instar des universités de Sidi Bel-Abbès et Mascara qui ont déjà exprimé leur position en se démarquant de ce mouvement de protestation, à Oran l’USTO et l’ENSET se sont déclarées, pour leur part, non concernés par la grève de trois jours. Une décision prise lors des assemblées générales, organisées mardi à l’ENSET et mercredi à l’USTO.

Les enseignants de l’ENSET présents à cette AG ont lancé le mot d’ordre de poursuivre les cours normalement au cours de ces trois jours de protestation. « Nous n’avons pas à suivre ces journées de protestation pour plusieurs raisons », ont souligné les membres de cette AG dans leur déclaration. Parmi ces raisons, ils citent le fait que « la base n’a pas été consultée pour décider de ces journées de grève dans les universités d’Algérie. C’est là un des principes fondateurs de notre syndicat qui n’a pas été respecté ». L’autre raison évoquée est liée au « climat de non confiance qui règne entre la base et l’actuelle direction du CNES. Cette direction issue d’un congrès non représentatif est pratiquement la même que la direction qui nous a trahis pendant les mouvements de protestation de 2006". En conclusion, l’assemblée a demandé à ses représentants d’initier et d’encourager toute tentative de rapprochement et de travail en collaboration avec des « syndicats représentatifs pour engager des actions de revendications communes ».

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran