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Crédit populaire d’Algérie : le processus de privatisation lancé

dimanche 15 octobre 2006, par Rédaction

Le processus de privatisation du Crédit populaire d’Algérie est désormais lancé et le gouvernement algérien espère réussir cette opération au bout de laquelle il entend rester dans le capital du CPA à hauteur de 49%.

Crédit populaire d’Algérie : le processus de privatisation lancé

« Le gouvernement algérien a décidé de procéder à la privatisation du Crédit Populaire d’Algérie en cédant un bloc unique de 51% à un partenaire stratégique seul, conservant une participation de 49% », précise le ministère des Finances dans l’appel à manifestation d’intérêt. Le ministère des Finances précise que l’appel à manifestation d’intérêt s’adresse à « des banques universelles internationales » ayant la capacité d’agir en tant « que partenaire stratégique » du CPA et « de contribuer à son développement » ainsi qu’à celui du secteur bancaire algérien.

Comme déjà indiqué dans ces mêmes colonnes, la privatisation du Crédit Populaire d’Algérie (CPA) se fera en deux étapes. Une première pour la pré-qualification et une seconde pour le choix du partenaire stratégique. « Les partenaires stratégiques intéressés par cette privatisation sont invités à retirer un dossier de pré-qualification (le « Dossier ») disponible uniquement en français, auprès de Rothschild & Cie. Le Dossier décrit les conditions de pré-qualification et de remise de la manifestation d’intérêt ». Les partenaires stratégiques intéressés « sont invités à manifester leur intérêt » au plus tard le 7 novembre prochain. Les partenaires stratégiques pré-qualifiés recevront un dossier d’appel d’offres et seront invités pour une phase de due diligence, à la suite de laquelle une offre technique et financière liante leur sera demandée.

La course pour le rachat du Crédit Populaire d’Algérie (CPA) est ouverte, mais ne concerne pas toutes les banques. Les banques intéressées doivent remplir trois critères au 30 juin dernier : un niveau de fonds propres d’au moins 3 milliards d’euros ; un réseau d’au moins 400 agences dans un même pays et un rating d’au moins A3 par Moodys ou au moins A par S&P. Ces trois critères éliminent les banques qui n’ont pas de rating et celles qui ne disposent de grands réseaux. Ces critères devront limiter la course au rachat du CPA uniquement aux banques de taille mondiale. « A3 est la note la plus élevée attribuée par des agences internationales aux grandes banques. Il y a environ 15% de banques qui ont cette notation », explique un banquier.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran