Delair Navarra nettoyera le complexe Sonatrach de Skikda

Les Français auront en tout un délai de 24 mois pour procéder notamment au démontage et à la démolition des restes des installations des unités de liquéfaction touchées par le sinistre tels que les chaudières de grande capacité, les échangeurs cryogéniques, les compresseurs de cycle, les colonnes de séparation, les supports en béton, etc. La société française Delair Navarra que l’on a présentée, hier, au siège de Sonatrach comme étant une entreprise spécialisée qui détient un « savoir-faire technologique » dans le domaine, aura également la charge de « l’extraction des ballons et de toutes les canalisations souterraines », « le remblayage, le compactage et le bétonnage des parties déterrées », « la remise en état du système de drainage des eaux pluviales existants » et enfin « le nettoyage et la remise en état des sites d’implantation des unités soufflées par l’explosion ».

« La signature de ce contrat est une étape importante dans la reconstruction de ce qui a été détruit », a indiqué, hier, le P-DG de Sonatrach M. Mohamed Meziane. Ce dernier qui soulignera que toutes les installations de la compagnie nationale ont été réalisées aux normes internationales rappellera, cependant, que près de 1,5 milliard de dollars vont être investis pour la sécurité des infrastructures pétrolières et pétrochimiques de Sonatrach. De son côté le vice-président de Sonatrach M. Abdelhafid Feghouli qui s’est félicité du « professionnalisme et de la disponibilité de la société française durant tout le processus d’appel d’offres », a assuré, hier, que Delair Navarra jouit d’une très grande expérience dans le domaine de la démolition des unités industrielles et est le n°1, en France, et parmi les quatre premiers, en Europe.

« Les travaux de démolition nécessitent un savoir-faire technologique et des moyens de manutention importants, compte tenu des gros équipements à démonter et tenant compte du fait que les travaux se déroulent dans un complexe d’exploitation » a déclaré M. Feghouli en soulignant que la réalisation du projet va éliminer toutes « les séquelles issues de l’incident du 19 janvier 2004 ». Le même engagement, à savoir le strict respect du cahier des charges a été pris, hier, par le représentant de la société française qui s’est félicité de l’entrée de Delair Navarra dans « le club restreint de Sonatrach ». Le responsable de Delair Navarra n’a pas caché son voeu de voir sa société rester encore en Algérie pour d’autres contrats, tout comme, il indiquera que son entreprise procédera au transfert de son « savoir-faire », tout au long des travaux au bénéfice de Sonatrach.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran