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Démocratisation du générique en Algérie

mercredi 12 avril 2006, par Ahlem

Pour promouvoir les médicaments génériques en Algérie, le gouvernement devrait prochainement annoncer des mesures d’encouragement visant les importateurs.

Avec un taux d’utilisation du médicament générique de 14,6%, l’Algérie serait en retard par rapport aux pays avancés.

Le ministre de la Santé Amar Tou déplore le fait que les importations de produits génériques en Algérie ne dépassent pas les 20%, et ce en dépit des campagnes d’encouragement. Même si Saïdal produit plus de 60% des médicaments génériques, « la promotion de ces produits sur le marché reste insuffisante », souligne le ministre, sachant que les autres entreprises spécialisées dans la production des médicaments le font beaucoup moins. Les propos de Amar Tou vont dans le même sens que ce qu’avait déclaré M. Tayeb Louh.

Ce dernier avait affirmé, dernièrement, que l’utilisation du médicament générique ne représente en Algérie que 14,6% alors que le taux est de l’ordre de 50% dans les pays développés. Le ministre de la Santé qui a inauguré hier le neuvième salon international du médicament et de l’équipement médical en compagnie de l’ambassadeur de France en Algérie, a saisi l’occasion pour faire passer le message aux opérateurs de la santé concernant la nécessité de promouvoir les médicaments génériques. Il revient pour expliquer que la promotion des produits génériques est le seul moyen à même de permettre la régulation des dépenses de la santé.

Le ministre soulignera par ailleurs que « la production nationale en matière de médicament est insuffisante ». Il incitera les exposants nationaux du salon à renouer des contacts avec des opérateurs étrangers pour favoriser le partenariat. Amar Tou a exposé devant les 132 exposants, représentant 368 firmes, le programme 2005-2009 destiné au secteur de la santé en Algérie. Il a fait remarquer qu’au moment où les maladies transmissibles ont baissé jusqu’à 32%, celles non transmissibles, telles le cancer, le diabète, l’hypertension, ont atteint les 59%. « Ce qui rappelle l’impératif de prendre en charge sérieusement ces maladies », ajoutera le ministre.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran