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Développement de la sous-traitance en Algérie

lundi 27 février 2006, par Ahlem

Le développement du secteur de la sous-traitance en Algérie est jugé essentiel pour la croissance industrielle.

Contrairement au Maroc et à la Tunisie, la sous-traitance n’est pas développée en Algérie.

La sous-traitance, phénomène économique très répandu dans le monde et qui se répartit à travers cinq types d’intervention (sous-traitance de spécialité de travaux, de réalisation, de produits et de fournitures) n’a attiré l’attention des décideurs algériens qu’au début des années 90. Conformément aux directives du programme des Nations unies pour le développement ( PNUD) et de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel ( ONUDI) avec l’appui du ministère de l’Industrie et de la restructuration, il a été procédé en 1992 à la création de la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat (BASTP), un organisme qui active aujourd’hui en quatre réseaux (est, centre, ouest et sud) coordonnés par le Conseil national de la sous-traitance, créée en 2003 par le ministère de la PME et de l’Artisanat.

Certes, cette association constitue un moyen incontournable du développement de la sous-traitance et du partenariat en Algérie, mais ils sont nombreux les opérateurs économiques à ignorer son existence à défaut de communication continue. Le rôle de la BASTP n’est mis en exergue qu’occasionnellement. Mais, depuis le début de l’année, les choses commencent à s’accélérer dans ce sens. Les rencontres et les séminaires sur cette question se multiplient. Le troisième Salon international de la sous-traitance et du partenariat tenu au cours de la première semaine de ce mois à Oran par la BASPT de l’Ouest est la dernière manifestation organisée dans ce cadre. Ce rendez-vous a constitué une bonne opportunité pour les participants pour présenter leurs services dans les domaines de la sous-traitance et du partenariat et faire connaître leurs perspectives de projets à venir.

Cette occasion leur sera offerte de nouveau en, septembre prochain (du 12 au 15) avec l’organisation des premiers Congrès et Salon arabes de la sous-traitance. Le temps aujourd’hui est donc à l’effervescence, une manière de rattraper le retard enregistré, car beaucoup reste à faire dans ce domaine en Algérie. Et pourtant, c’est un marché qui est porteur à l’échelle nationale. Les principaux concernés ne saisissent pas l’occasion et ne jouent pas le jeu, de l’avis des experts. Certaines entreprises continuent à importer des pièces qui sont pourtant fabriquées en Algérie.

Synthèse de Ahlem
D’après la Tribune