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France - Côte d’Ivoire ce soir

mercredi 17 août 2005, par Bilal

L’équipe de France affronte ce soir la Côte d’Ivoire dans un match de football qui s’annonce différend des autres rencontres amicales, dans la mesure où les deux équipes cherchent à rassurer leur publics.

Le match France - Côte d’Ivoire marquera le retour de Zinedine Zidane chez les bleus.

Avec seulement dix points récoltés sur 18 possibles, l’équipe de France de football occupe la quatrième place d’un groupe 4 dont ils étaient, au départ, les favoris. Les retours en sélection de Zinedine Zidane, Lilian Thuram et Claude Makelele ne changent rien aux termes de la qualification.

"Notre avenir est entre nos mains", a résumé mardi Raymond Domenech. "En gagnant nos quatre derniers matches, on est qualifiés pour la Coupe du monde".

Dès lors, le match de mercredi face à la Côte d’Ivoire ne peut être un match amical du mois d’août comme les autres servant à "faire tourner" l’effectif, à voir "qui est bien et qui n’est pas bien".

Pour le sélectionneur, il constitue un test décisif pour la suite des événements.

"UN VACCIN"

"Ce match du mois d’août est presque plus important que les matches qui viennent après", a dit Domenech. "C’est fabuleux. Son placement dans la course à la qualification, 15 jours avant deux matches décisifs, fait que ce match est particulier."

L’équipe de France accueillera les Iles Féroé à Lens le 3 septembre avant d’aller, quatre jours plus tard, défier chez eux les Irlandais.

Le match face aux Ivoiriens doit donc constituer le match référence d’un groupe qui, un an après l’Euro, ne s’est toujours pas trouvé.

"C’est dans la difficulté que l’on forge une équipe", a insisté Domenech, pour qui la Côte d’Ivoire est une "super" formation "avec un secteur offensif imposant".

"Pour aller au fond de soi-même, il faut être poussé dans ses retranchements. C’est ce qui va nous arriver."

"Je souhaite que ce match soit comme un vaccin pour les rencontres qui ne seront pas faciles. Il faudra se souvenir avec ce match que, dans les moments difficiles, on a une équipe, on s’accroche".

Ces dernières années, la France n’a jamais abordé un match du mois d’août avec une telle pression.

Synthèse de Billal
D’après Reuters