Accueil > INTERNATIONAL > Israël doit rendre des comptes

Israël doit rendre des comptes

lundi 2 mars 2009, par Rédaction

La communauté internationale doit juger l’Etat d’Israël pour les crimes contre l’humanité qu’il a commis à Gaza.

Israel massacre à Gaza.

Les participants au colloque international sur Ghaza, qui s’est déroulé ce samedi à Alger, tout en revenant sur l’ampleur des crimes de guerre commis par Israël, ont insisté sur une nécessaire prise de conscience au niveau des institutions internationales , lesquelles sont vivement interpellées à rappeler à l’ordre l’État sioniste.Tout en insistant sur l’ampleur des crimes contre l’humanité commis par l’armée israélienne, les participants à ce rendez-vous, ont interpellé l’opinion internationale sur la nécessité d’une stratégie globale visant à traduire les responsables civiles et militaires israéliens devant le Tribunal pénal international. Le non-respect par l’armée israélienne des conventions universelles et son chevauchement criard vis-à-vis du droit international humanitaire (DIH) sont les faits saillants soulevés par l’assistance, laquelle mise sur la nécessité de rappeler à l’ordre l’État hébreu « qui doit rendre des comptes devant la justice pénale internationale ». Pour rappel, lors de son offensive sur la bande de Ghaza, entre le 27 décembre et le 17 janvier dernier, l’armée israélienne n’a épargné ni enfants (437 morts) ni femmes et encore moins les personnes âgées, et ce dans une guerre où elle a affiché une ignorance criarde des conventions internationales.

À la lumière de cette réalité amère, les participants au colloque d’Alger envisagent l’élaboration d’une déclaration à travers laquelle, ils s’exprimeraient sur les agissements de l’armée israélienne en tant que violations graves et systématiques tout en insistant sur une nécessaire identification des instruments universels et régionaux relatifs à la protection des droits de l’Homme dans le contexte des agissement israéliens à Ghaza. Pour les intervenants « les responsables israéliens (civils et militaires), doivent impérativement rendre à quelque niveau qu’ils se situent des comptes au niveau du Tribunal pénal international ». « Faire dans l’optique de dépasser le stade de dénonciation en allant vers la concrétisation des poursuites judiciaires envers les criminels israéliens », a bien précisé Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), qui a souligné par ailleurs la nécessité de soutien des différents efforts consentis au niveau international. « Un état de fait qui ne peut se concrétiser que si l’on trouvait les mécanismes adéquats », a-t-il ajouté. Pour sa part, Mohamed Khouidmi, qui a fait partie de la délégation du Croissant- Rouge Algérien qui s’est rendu à Ghaza, a mis l’accent sur « les horreurs et massacres » perpétrés par l’armée israélienne et se déclare prêt à témoigner, ainsi que ses collègues, devant les tribunaux. Alors que la présidente de la coordination de la Société civile algérienne d’action et de solidarité avec Ghaza, Saïda Behabyles, a mis en exergue les spécificités de la crise palestinienne, qui se pose sur selon elle en termes de décolonisation et non de religion et de culture, tout en dénonçant la protection dont jouit l’État d’Israël auprès des grandes puissances internationales.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Courrier d’Algérie