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L’ADN pour lutter contre la contrebande d’ivoire
mardi 27 février 2007, par
Pour renforcer la lutte contre le trafic d’ivoire, l’analyse ADN semble séduire les services de police et les associations de protection des animaux qui peuvent ainsi remonter les filières de contrebande.
Le prix de l’ivoire a quadruplé ces dernières années, ce qui a renforcé l’activité des braconniers. Or il est particulièrement difficile de protéger les éléphants car ceux-ci vivent dispersés sur des zones immenses du continent africain et les autorités peinent à localiser les aires de chasse des braconniers.
La saisie de plus de six tonnes d’ivoire de contrebande à Singapour en 2002 a permis de contribuer à répondre à cette question, explique Samuel Wasser, biologiste de l’Université de Washington, dans un rapport mis en ligne sur le site de l’Académie nationale des sciences.
Samuel Wasser et ses collègues ont comparé l’ADN de l’ivoire de Singapour avec des échantillons d’ADN d’éléphants d’Afrique. L’ADN contient sous forme codée toutes les informations relatives à la vie d’un organisme vivant.
L’expérience a révélé que les défenses saisies sur le marché noir provenaient d’animaux de la savane africaine, vivant principalement dans une petite région d’Afrique du Sud centrée autour de la Zambie, ont indiqué les scientifiques.
Synthèse de Samir
D’après AP