L’Airbus A350 XWB à l’assaut du Boeing 787 Dreamliner

Le conseil de EADS, la maison-mère de l’avionneur européen Airbus, se réunit ce vendredi et après avoir, toujours selon cette source, bouclé l’essentiel du financement de l’avion, il devrait accorder son feu vert au nouveau long-courrier d’Airbus. "Il y a 90% des chances que le conseil décide le lancement de l’A350. il reste deux questions à éclaircir : les aides d’Etat et la position allemande mais le plus dur a été traité hier", a déclaré la source à Reuters.

D’après le Financial Times, sur les 10 milliards d’euros du programme, quatre milliards proviendraient de financements extérieurs, appuyés par des garanties de la France, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne et de l’Espagne, les quatre "pays Airbus". Selon le quotidien, il s’agirait d’une combinaison de prêts publics, d’émissions obligataires et d’autres mesures qui restent à décider. Le gouvernement français, qui contrôle 15% du capital d’EADS, a accepté de fournir une garantie pour une partie du plan de financement.

Soucieux de ne pas envenimer davantage les relations avec les Etats-Unis au sujet du soutien apporté à l’industrie aéronautique, les Européens ne semblent pas pour l’instant avoir évoqué le mécanisme d’avances remboursables.
François Loos, ministre délégué à l’Industrie, avait dit mercredi que la question d’un soutien financier de l’Etat français au programme A350 serait examinée une fois que l’avion serait lancé.

Le lancement de l’Airbus A350 permettra à Airbus d’être présent sur un segment de marché évalué à 40% du marché total sur les 20 prochaines années, selon les prévisions d’Airbus. D’après le calendrier présenté cet été par l’avionneur, l’A350, qui pourra transporter entre 250 et 375 passagers, entrera en service en 2012, soit quatre ans après le 787. Ce dernier appareil, présenté par Boeing comme le lancement commercial le plus réussi de son histoire.

Synthèse de Samir
D’après Reuters