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L’Algérie a besoin des IDE

mercredi 28 février 2007, par Rédaction

L’Algérie n’est pas en position de refuser les investissements directs étrangers (IDE) qui lui sont stratégiques pour relancer son économie, estiment les experts.

L’Algérie doit convaincre les étrangers d’investir dans le marché algérien.

Deux questions centrales se sont dégagées des différentes interventions à l’occasion du débat sur la stratégie industrielle, à savoir quel type d’IDE encourager pour quel type de stratégie, d’un côté et de l’autre, comment faire pour encourager les IDE à venir en Algérie. Le président de la commission et membre du CNES, M. Abdelwahab Rezig, répondant aux préoccupations des opérateurs économiques nationaux dont la crainte est de voir les investisseurs étrangers encouragés à leur défaveur, s’est voulu très direct.

« Arrêtons de croire que nous avons le choix », a-t-il dit, en soulignant que les investisseurs étrangers ne se bousculent pas au portillon. « Nous ne sommes même pas capables d’attirer les capitaux de nos émigrés, comment veut-on attirer ceux des étrangers » en Algérie, a-t-il lancé. Pour cet économiste comme pour les chefs d’entreprises algériens, il importe que « l’Etat soit un facilitateur en levant les obstacles aux investissements » et dans ce domaine, les préoccupations locales et étrangères sont les mêmes, a-t-on souligné.

Theodore Ahlers, directeur du département Maghreb au niveau de la Banque mondiale a déclaré, dans ce cadre, que « dans 90 % des cas, les problèmes que dénoncent les investisseurs étrangers sont les mêmes que ceux des investisseurs algériens » qui souhaitent investir en Algérie. Bureaucratie, problème du foncier, absence d’interlocuteur unique, non-application des lois sont quelques-unes des innombrables contraintes citées par les participants qui ont particulièrement mis l’accent sur la question du foncier, aujourd’hui otage des pratiques spéculatives.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant