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L’Algérie à la merci du prix du pétrole

lundi 7 septembre 2009, par Rédaction

L’Algérie demeure très dépendante du prix du baril de pétrole plus de dix ans après l’arrivée du président Bouteflika au pouvoir.

L’Algérie dépend du prix du pétrole.

Au cours d’une audition réservée au secteur énergétique et minier à El-Mouradia, le président Abdelaziz Bouteflika a d’abord rappelé l’importance vitale des hydrocarbures dans le financement de l’économie algérienne, soulignant par là la nécessité de valoriser au maximum les revenus tirés du pétrole et du gaz naturel qui représentent 98% des exportations de l’Algérie. Dans ses recommandations suite à l’exposition de l’état et des perspectives du secteur des hydrocarbures en Algérie, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de veiller à faire progresser l’important portefeuille de projets industriels en aval qui sont en cours ou en voie de mise en chantier dans le secteur de l’énergie, qu’il s’agisse du raffinage ou des autres industries pétrochimiques.

Dans le même temps, le président Abdelaziz Bouteflika a chargé le gouvernement d’œuvrer à prolonger le plus longtemps possible la durée de vie des gisements pétroliers et gaziers de l’Algérie. « Cela exige la poursuite de l’exploration de nouveaux gisements et de leur mise en exploitation. Cela invite aussi à l’encouragement des économies d’énergie dans tous les domaines, y compris par le recours à des technologies de faible consommation dans l’éclairage domestique. Cela doit nous conduire, enfin, à nous mobiliser davantage pour le développement des énergies renouvelables », a déclaré M. Bouteflika qui a saisi cette occasion pour charger le gouvernement de mettre sur pied un fonds pour le développement des énergies renouvelables en Algérie qui sera alimenté à partir de la fiscalité pétrolière.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant