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L’Algérie dans le Robert encyclopédique 2009

jeudi 23 octobre 2008, par Samir

L’Algérie se décline dans le Robert encyclopédique des noms propres 2009 sous une multitude d’entrées notamment dans les domaines politique et historique.

L’Algérie et le Robert encyclopédique des noms propres 2009.

Tradition établie de longue date, Le Robert encyclopédique des noms propres – ex-Le Robert 2 – accueille de nouvelles personnalités. A l’aube de la rentrée scolaire et universitaire 2008-2009, l’un des plus anciens dictionnaires au monde se met à jour à la lumière de l’actualité. En librairie depuis quelques jours, l’édition 2009 du Robert encyclopédique des noms propres ouvre ses pages à de nouveaux acteurs du monde de la politique, de l’économie, de la culture, des arts, du sport, etc. Entre autres figures, y font leur entrée le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, le Premier Ministre britannique Gordon Brown, le président russe Dmitri Medvedev. Rien de nouveau, en revanche, dans le registre du Maghreb et du monde si ce n’est les mises à jour périodiques. A quelques petites nuances près, l’Algérie est déclinée selon des entrées quasiment similaires à ceux des dernières années.

Étalée sur quatre pages et demie – contre près de trois pour le Maroc et deux pour la Tunisie –, l’entrée « Algérie » surfe sur l’histoire du pays depuis la préhistoire et l’Antiquité. A eux seuls, le temps colonial et la guerre d’indépendance s’y taillent presque une page. Tout comme la séquence 1962-2008 avec ses crises politiques à répétition. L’économie et sa dimension énergétique, ainsi que la géographie – relief et climat – meublent le reste. Dans le registre des personnalités, tous les hommes qui se sont succédé à la tête du pays s’y affichent avec une entrée chacun. Ben Bella, Boudiaf, Boumediene, Bouteflika, Chadli et Zeroual s’y suivent dans l’ordre alphabétique. L’ancien chef de la IIe région militaire est mis en avant sur la base de son prénom, comme il l’a toujours été médiatiquement. En revanche, Ali Kafi, qui a présidé aux destinées du Haut comité d’Etat de juin 1992 – assassinat de Boudiaf – à février 1994, figure seulement au détour d’un passage de l’entrée « Algérie ». L’Algérie des personnalités s’invite au regard du lecteur du Robert encyclopédique via l’Emir Abdelkader, Messali Hadj, Ferhat Abbas, Hocine Aït Ahmed, Saint-Augustin, etc.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant