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L’Algérie déplore le protectionnisme européen

dimanche 20 mai 2007, par Rédaction

L’Algérie déplore par le voix de son ministre de l’énergie Chakib Khelil, le protectionnisme européen en matière de distribution et de commercialisation du gaz naturel.

L’Algérie veut un partenariat équitable avec l’Europe dans le secteur gazier

Il suffit pour cela de rappeler les obstacles rencontrés par l’Algérie sur le marché européen du gaz, à l’exemple des Espagnols qui veulent purement et simplement étouffer le champ d’intervention de Sonatrach sur le marché espagnole en limitant ses fournitures de gaz à 30% seulement des besoins du marché local. Concernant justement l’Espagne, M. Khelil a indiqué que les négociations sur le réajustement des prix du gaz ne semblent pas avancer, de même que le litige sur la réalisation du projet Gassi Touil avec le groupement espagnol Repsol et Gas Natural. L’Algérie doit, selon M. Khelil, s’adapter aux mutations du marché européen en préservant ses intérêts.

A ce titre, il a indiqué que le rachat d’Endesa, société partenaire dans le projet Medgaz, par ENEL et Acciona pose un problème compte tenu que le contrat d’achat et de vente de gaz signé avec Endesa n’est pas automatiquement endossé par les nouveau propriétaire. Le protectionnisme européen semble irriter le ministre de l’Energie. Il a indiqué, par ailleurs, que la prise de participation dans le terminal de Montoir ne s’est fait que contre la vente de gaz transitant par le Medgaz à Gaz De France. Il a précisé, dans ce contexte, que la proposition de participation sur des terminaux gaziers aux Etats-Unis émanait de Statoil et non de GDF. Pour résumer la nouvelle approche, le ministre a souligné que les prochains appels d’offres que va lancer l’Algérie incluront de nouveaux critères, puisqu’il ne sera pas question juste de trouver des investissement. En termes plus clairs, la sélection devra être plus rude.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Maghreb