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L’Algérie désapprouve la Banque Mondiale

mardi 2 mai 2006, par Ahlem

Le classement de l’Algérie à la 123ème place dans le rapport « Doing business 2006 » de la Banque Mondiale n’a pas été du goût du ministre des Participations et de la Promotion de l’investissement, Abdelhamid Temmar, qui annonce une contre-expertise pour vérifier les chiffres de la vénérable institution financière.

Le prochain rapport de la Banque mondiale fera une tout autre appréciation du climat d’investissement en Algérie, selon certains experts.

Il s’est déclaré ne pas comprendre les critères de la BM au moment où d’autres organismes et non des moindres, tels que la Coface, ont revu le risque Algérie à la baisse. Suite à quoi, indique le MPPI, un comité ad hoc a été installé. Il est chargé de « vérifier les sous-indices » qui ont servi aux experts de la Banque mondiale d’établir un tel classement.

L’invité de la radio chaîne III a tenu à rappeler que l’Algérie offre aujourd’hui aux investisseurs un cadre macro-économique plus qu’attrayant : taux d’intérêt impeccable, réserves de changes record, balance de paiement positive... Des retards, reconnaît-il, sont enregistrés dans notamment le volet foncier.

Les doléances de l’Algérie ne sont effectivement pas restées lettre morte auprès des experts de la Banque mondiale. La collaboration de cette institution avec les différents ministères du gouvernement, depuis déjà quelques mois, promet bien des surprises.

Tout en réaffirmant l’irréversibilité de la démarche de l’Etat qui consiste à « tout privatiser » en Algérie, Abdelhamid Temmar affirmera que désormais le gouvernement a « ses » secteurs stratégiques. En fait, « d’une stratégie de substitution à l’importation, on passera à celle de substitution à l’exportation ».

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran