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L’Algérie doit accélérer les privatisations

lundi 26 juin 2006, par Ahlem

Le FMI estime que l’Algérie doit faire des efforts pour accélérer le processus de privatisations des grandes banques publiques pour mieux soutenir la réforme et la modernisation du système bancaire algérien.

L’Algérie doit accélérer les privatisations.

Le Fond Monétaire International (FMI) a remarqué que la situation des banques publiques est difficile et demandait une stratégie coordonnée dans le but de diminuer le rôle de l’Etat surtout que les niveaux des crédits qui ne sont pas assurés d’être remboursés auprès des banques publiques atteignent les 40% et le maintien des crédits sans productivité en faveur des entreprises publiques sont parmi les raisons de la fragilité des banques Algériennes.

Le rapport de l’organisme Breton Woodz a insisté sur plusieurs indicateurs économiques après des consultations avec des responsables Algériens dont trois ministres qui sont le ministre des Finances, de l’Energie et du Travail, en plus des visites des délégations du FMI, constituées de De Freguar, Chef de mission, et de responsables du secteur du Moyen Orient et de l’Asie Centrale dont Koronchaliane et Vicozrik et M. Maharzi, Conseiller de l’Algérie. Après que le rapport ait indiqué que les perspectives de développement économiques de l’Algérie étaient encourageantes, toutefois l’augmentation de la Production Intérieure Brute reste modeste avec 5% en raison de la lenteur du secteur agricole. Le rapport a indiqué qu’en dépit du recul du taux du chômage son niveau reste très élevé chez les jeunes.

Pour ce qui est de la question des crédits, le rapport a indiqué que les crédits qui ne sont pas assurés d’être remboursés dans le secteur bancaire se trouvent principalement dans les entreprises bancaires publiques, le taux des crédits non productifs et non effectifs représentent 40% en contre partie les crédits non effectifs ou non productifs des banques privés atteignent les 4%. Le Fond Monétaire International (FMI) a indiqué que les crédits non effectifs et non productifs des banques publiques et des entreprises publiques dissoutes et non structurées ont atteint les 290 milliards de dinars jusqu’à la fin Juin 2000. Le Fond a indiqué que l’ouverture de l’économie algérienne obligeait les autorités à accélérer les réformes prioritaires et encourager les investissements privés.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après El Khabar