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L’Algérie doit préparer l’après-pétrole

lundi 24 septembre 2007, par Rédaction

La baisse continue des réserves pétrolières de l’Algérie impose au gouvernement de préparer l’économie algérienne pour s’adapter au monde de l’après-pétrole.

L’Algérie est un grand exportateur de pétrole.

C’est la conclusion faite par l’économiste Aït Amara hier soir, lors d’une conférence intitulée « L’Algérie de l’après-pétrole : les enjeux de la formation et de l’emploi » au siège de la Fondation Friedrich-Ebert. D’après l’orateur, les réserves de pétrole et de gaz seront épuisées, respectivement dans 17 ans et 53 ans. Par ricochet, le conférencier craint une situation alarmante pour l’Algérie d’après-pétrole. « Imaginez l’Algérie dans 50 ans. Vivra-t-elle ? Moi j’en doute », indique-t-il.

S’expliquant, l’invité de la Fondation Friedrich- Ebert fera une analyse critique de la situation économique de l’Algérie en dressant un tableau des plus sombres de la politique économique du pays. Il la résume par trois éléments principaux. D’abord, explique-t-il, la stratégie du gouvernement basée sur l’apport des IDE (Investissements directs étrangers) pour booster notre économie. Cette vision n’aboutira jamais pour la simple raison que « l’on ne donne pas l’information concernant l’investissement ». Ce qui fait, d’après lui, fuir les investisseurs étrangers qui vont s’installer ailleurs où le climat économique est transparent.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Info Soir