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L’Algérie doit réformer son secteur financier

mardi 16 mai 2006, par Bilal

A l’heure où les finances de l’Algérie atteignent des sommets et où la dette baisse considérablement, les algériens ne comprennent pas la lenteur du gouvernement à réformer en profondeur le secteur financier que beaucoup d’experts jugent médiocre.

Le système de paiement de masse sera progressivement opérationnel en Algérie.

Au menu du deuxième Forum international de la finance (FIF) organisé à Alger et ouvert par le ministre des Finances Mourad Medelci, un programme de conférences accompagné d’un espace expositions pour de nombreuses institutions financières entre banques, compagnies d’assurance et agences pour la promotion de l’emploi et de l’investissement dont certaines sont comptées parmi les sponsors de cette rencontre. A citer entre autres, la Banque de développement local (BDL), la Banque extérieure d’Algérie (BEA), la Caisse nationale du logement (CNL), la Compagnie algérienne d’assurance et de réassurance (CAAR), la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (CNEP-Banque), la BNA, le CPA, le quotidien El Moudjahid, pour ne citer que ceux-là.

Mourad Medelci a indiqué que « la sphère actuelle financière en Algérie peut être résumée en trois grands constats : des ressources et liquidités plus largement disponibles, des actions multiformes engagées pour moderniser le secteur et une faible productivité ». Revenant sur l’état des lieux, le ministre a rappelé qu’il est ouvert depuis 1990 et qu’en dépit de la présence du secteur privé, national et international, « le plus gros du marché demeure porté par les banques du secteur public ». Aussi, « le taux de transformation des ressources reste faible avec 55% seulement », alors que « le taux de bancarisation de l’économie est de l’ordre d’une agence pour 30 000 habitants », ce qui reste très faible.

Au sujet de l’ouverture du capital du Crédit populaire d’Algérie (CPA), le ministre a d’abord rappelé que cette banque publique « a fait l’objet d’une évaluation du marché et des intentions des investisseurs courant avril 2005 » et qu’une banque d’affaires a été retenue pour accompagner le ministère de tutelle dans le processus de sa privatisation, en l’occurrence la compagnie financière Rothschild. Le rapport d’évaluation du CPA sera fin prêt « d’ici fin mai 2006 », soit dans 15 jours, a encore indiqué le ministre.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après la Tribune