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L’Algérie doit relancer la Bourse d’Alger

mercredi 5 mars 2008, par Samir

L’Algérie doit favoriser l’émergence d’un marché boursier fort via la Bourse d’Alger selon le président de la COSOB Ali Sadmi.

L’Algérie doit relancer la Bourse d’Alger selon Ali Sadmi.

Il n’y a pas eu d’introduction d’actions dans la bourse d’Alger depuis huit années, a révélé hier, M. Ali Sadmi, le président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations en bourse (COSOB). Le président de la COSOB, qui était l’invité du Forum El Moudjahid, a dû remonter plusieurs siècles en arrière, pour « raconter » l’histoire des bourses des principaux pays développés à l’image de l’Angleterre, la France ou les Etats-Unis d’Amériques. Durant près de trois heures sans interruption, M. Ali Sadmi, dans un « cours magistral », relatera l’évolution des places boursières des autres pays, avant de revenir enfin celle de l’Algérie, la bourse d’Alger, qui nécessite, selon lui, un « plan de modernisation », notamment la mise en place d’un système de cotation électronique, un système de négociation à distance pour les intermédiaires, ou encore la télésurveillance de la bourse comme cela est de rigueur dans les places boursières de renom.

« Le secteur privé en Algérie a tourné le dos à la bourse d’Alger », s’est désolé le président de la COSOB qui reconnaît cependant, que la bourse de notre pays reste fragile. L’invité du forum incombe cette « fragilité » à l’absence d’une culture financière, mais surtout à l’économie algérienne qui est, d’après lui, en « pleine mutation ». Le conférencier, qui rappellera tout le temps passé dans la mise en place d’institutions nécessaires pour le fonctionnement de la bourse, notamment en ce qui concerne la fiscalité ou encore le cadre juridique, fera un « clin d’oeil » en direction du département de Hamid Temmar, en déclarant que « la plupart des pays émergents ont utilisé la bourse comme moyen de privatisation ». « Tous les marchés émergents doivent leur essor à la privatisation », a-t-il déclaré en soulignant que quand la bourse dans un pays quelconque va mal, le problème devient politique. Pour M. Sadmi, une bourse forte nécessite un travail de longue haleine. Le meilleur est à venir, déclare le président de la COSOB qui donnera l’exemple du marché obligataire en Algérie, dont les entreprises privées y ont fait appel après avoir constaté que des entreprises publiques d’envergures ont fait de même.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran