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L’Algérie et l’Europe partenaires dans l’énergie

mardi 24 avril 2007, par Samir

Le partenariat dans l’énergie entre l’Algérie et l’Europe sera au coeur de la 2e session du Conseil d’association UE-Algérie qui s’ouvre aujourd’hui au Luxembourg.

L’Algérie exporte du gaz naturel vers l’Europe

Cette seconde rencontre du genre sera consacrée à l’examen de la situation des différents groupes de travail, notamment le groupe de travail sur l’énergie. Rappelons que l’Algérie et l’UE sont, après avoir signé l’accord d’association, convenus, à la faveur des nouveaux développements dans le marché mondial de l’énergie, d’un protocole additionnel dans ce domaine qui est devenu l’un des principaux volets de la coopération institutionnelle. Il faut dire aussi que dans le domaine de la coopération énergétique, l’UE considère qu’un partenariat stratégique est une "priorité de premier plan" avec l’Algérie qui fournit 25% des importations gazières de l’UE, une quantité qui va pratiquement doubler avec la mise en service dans les prochaines années des gazoducs sous-marins vers l’Espagne et l’Italie. "Les potentialités algériennes en énergie sont énormes et devraient jouer un rôle-clé dans la sécurité énergétique de l’UE", estime-t-on à Bruxelles.

La nouvelle politique européenne de l’énergie adoptée en mars 2006 par le Conseil européen (la plus haute instance de l’UE), reconnaît à l’Algérie "un rôle stratégique croissant" notamment en matière de gaz naturel liquéfié (GNL), une des priorités de la politique énergétique européenne et appelle, depuis, à la mise en place d’un partenariat énergétique. Dans sa volonté de diversifier dans les plus brefs délais ses fournisseurs d’énergie pour parer à toute carence de livraison, l’exécutif européen a lancé des discussions techniques avec le ministère algérien de l’énergie. La dynamique insufflée par ce rapprochement a abouti à l’accélération de la mise en œuvre des projets gazoducs Melgaz et Galci. L’accord de partenariat stratégique dans le secteur énergétique entre l’Algérie et l’Europe semble donc en bonne voie de concrétisation, d’autant que le froid qu’a installé l’éventualité de la création d’une Opep du gaz entre les deux parties a été dissipé par le chef de la délégation de la Commission européenne en Algérie, l’Allemand Wolfgang Plasa, qui a déclaré en début de ce mois que l’Europe n’est pas inquiète de l’éventualité d’une Opep du gaz naturel puisque le prix du gaz est indexé sur celui du pétrole.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Maghreb