L’Algérie et l’Italie signent des accords gaziers

Ces accords ont été signés par le président-directeur général de Sonatrach, Mohamed Meziane, et les représentants de cinq compagnies italiennes spécialisées dans la commercialisation du gaz et ce en présence du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, et de Romano Prodi, président du Conseil des ministres italien en visite depuis mardi en Algérie. Dans une déclaration à la presse, le patron de la compagnie pétrolière algérienne a souligné que la signature des accords de vente-achat avec les cinq compagnies italiennes, à savoir « Enel », « Edison », « World Energy », « Hera » et « Ascopiav », entre dans le cadre de la réalisation du futur gazoduc algéro-italien qui traversera la Sardaigne.

Mohamed Meziane précisera qu’il s’agit là « de l’une des conditions pour démarrer le gazoduc ». Ces accords signés par l’Algérie, rapporte la même source, portent sur la commercialisation vers l’Italie de 8 milliards de m3 de gaz naturel par an et qui seront répartis sur 2 milliards de m3 pour chacune des compagnies Sonatrach, Enel et Edison, 1 milliard de m3 pour Hera et 500 millions de m3 pour chacune des deux entreprises, World Energy et Ascopiav. En ce qui concerne les deux milliards de m3 attribués à la compagnie nationale, le PDG de Sonatrach a annoncé que cela est prévu dans le cadre de la création par sa compagnie d’une filiale pour la commercialisation du gaz en Italie. « Une réunion se tiendra prochainement pour passer de la phase étude à celle de la réalisation », a tenu à préciser le responsable de la compagnie pétrolière nationale.

Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères a indiqué qu’un protocole de coopération technologique, un mémorandum dans le domaine de la petite et moyenne entreprise (PME) et un accord sur la création d’une école italienne à Alger ont été signés dans la journée d’hier entre l’Algérie et l’Italie. La création de cette école permettra aux enfants des représentants de la diplomatie italienne en Algérie mais aussi aux enfants des cadres et techniciens des entreprises qui séjourneront dans notre pays de suivre un cursus scolaire adapté, note-t-on. Prodi n’est pas venu pour rien puisqu’il repart avec des contrats gaziers, un domaine qui intéresse les Italiens au plus haut niveau. Le président du Conseil des ministres italien a affirmé par ailleurs dès son arrivée à Alger que les relations entre les deux pays sont « très bonnes ».

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran