Accueil > ECONOMIE > L’Algérie et le Brésil veulent aller plus loin

L’Algérie et le Brésil veulent aller plus loin

jeudi 9 février 2006, par Rédaction

L’Algérie et le Brésil ont conclu quatre accords de coopération économique et un accord commercial destinés à promouvoir leurs échanges bilatéraux et diversifier leurs relations économiques.

Abdelaziz Bouteflika reçoit Luiz Inacio Lula Da Silva à Alger.

Les cinq accords ont été signés, côté algérien, par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, M. Mohamed Bedjaoui, et, côté brésilien, par le ministre d’Etat des Relations extérieures, M. Celso Amorim, en présence des présidents Abdelaziz Bouteflika et Luiz Inacio Lula Da Silva. Le premier accord de coopération économique, qui concerne le commerce bilatéral, est destiné à « renforcer » et à « diversifier » les relations économiques entre les deux pays.

Le second accord, un protocole d’intention, a trait à la coopération technique dans le domaine de l’agriculture. En vertu de ce protocole d’intention, les deux parties s’engagent notamment à « développer la coopération technique mutuelle » dans les domaines de la recherche agronomique, la formation des ressources humaines, le développement agropastoral et forestier, ainsi que la gestion et la valorisation des ressources naturelles (sol, eau, ressources génétiques).

L’Algérie et le Brésil ont, par ailleurs, signé un protocole d’entente relatif à la sécurité sanitaire et phytosanitaire de produits d’origine animale et végétale. Ce protocole, d’une validité de cinq ans, vise à « promouvoir la communication et la coopération bilatérale » dans ce domaine, conformément aux accords conclus à ce titre par les deux pays en novembre 2005 à Alger. Le quatrième accord conclu, qui relève du secteur de la marine marchande, est destiné essentiellement à faciliter les échanges maritimes entre les deux pays.

S’agissant de l’accord commercial, il stipule notamment que les échanges commerciaux entre l’Algérie et le Brésil « se réaliseront conformément aux lois et règlements en vigueur dans chacun des deux pays ». A cet effet, les deux pays « adopteront toutes les mesures nécessaires dans le but de faciliter, de renforcer et de diversifier les échanges commerciaux dans le cadre de ces lois et règlements ». Selon les termes de l’accord, les deux parties « s’accordent mutuellement le traitement de la nation la plus favorisée en ce qui concerne les droits de douane et faciliteront toutes les procédures de commerce extérieur relatives aux opérations d’importation et/ou d’exportation de produits, conformément aux règles internationales établies ».

Synthèse de Mourad
D’après le Quotidien d’Oran