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L’Algérie face aux catastrophes naturelles liées au climat

mercredi 7 novembre 2007, par Samir

L’Algérie doit mettre en place une stratégie nationale pour limiter les effets désastreux des catastrophes naturelles liées au climat.

Inondations en Kabylie en Algérie.

Plus que jamais, l’Algérie est particulièrement concernée par ces phénomènes et ces variations climatiques et leur impact, les sécheresses persistantes au niveau de l’Ouest notamment, les crues meurtrières prouvent l’urgence qu’il y a d’approfondir nos connaissances sur ces phénomènes climatologiques et météorologiques. L’un des aspects, qui a été le plus médiatisé ces 20 dernières années, est, bien sûr, le réchauffement de la planète, comme l’a si bien expliqué Mme Annick Douguedroit de l’université d’Aix-en-Provence, dans sa communication sur les changements climatiques. Ce réchauffement, qui s’est accentué depuis la fin du XXe siècle, se mesure au niveau de l’ensemble de la Méditerranée, par une augmentation de la température durant l’été de 6° C en moyenne, ce qui est énorme, note l’interlocutrice. Il est un fait acquis que le premier facteur de ce réchauffement est l’activité humaine et les gaz à effet de serre.

Les bouleversements climatiques en Algérie vont avoir un impact dans le développement de l’agriculture par exemple sur les Hauts-Plateaux, ce qui nécessitera une meilleure connaissance de la typologie de la sécheresse dans cette région, comme l’expliquera un universitaire algérien. Dans l’ouest de l’Algérie, les effets sont déjà très perceptibles avec une baisse des précipitations et donc les potentialités de ressources en eau de plus en plus affectées. Le couvert végétal est affecté, le régime des cours d’eau également, l’abaissement des nappes phréatiques. Pour les organisateurs de la rencontre, il est important, en Algérie, que l’on passe par une amélioration de la collecte et de la gestion des données climatologiques, hydrologiques. Un enseignant de l’institut IHFR doit d’ailleurs évoquer dans l’après-midi “l’adaptation aux effets du changement climatique, par rapport aux phénomènes extrêmes porteurs de risques naturels comme les inondations, la sécheresse et d’apporter les réponses adéquates à apporter sous forme de systèmes d’alerte rapides, et des stratégies d’adaptation à long terme...”.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté