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L’Algérie frappée par le terrorisme

lundi 18 juillet 2005, par nassim

Après une accalmie de plusieurs mois, le terrorisme a de nouveau frappé en Algérie, avec le lâche assassinat de trois gardes communaux et de deux vice-présidents de l’APC de Tacheta près de Aïn Defla.

L’Algérie a de nouveau été ciblée par les hordes terroristes à Aïn Defla.

Un feu de forêt s’est déclenché au nord de la commune de Tachta dans la daïra d’El-Abadia (région centre, Algérie), dans la journée de samedi. Le lendemain dimanche, tôt dans la matinée s’est constitué un groupe composé de sapeurs-pompiers, de gendarmes, de gardes communaux et d’ouvriers de la commune avec à leur tête le 1er vice-président de l’APC. Ce groupe devait aller lutter contre l’incendie. Il n’a fallu à la cinquantaine de personnes qui se sont déplacées jusqu’à la forêt « Frina » que quelques heures pour maîtriser le feu.

C’est sur le chemin du retour plus exactement au lieu-dit « Haouche Frina » qu’un drame allait se produire. En effet un groupe de terroristes dont le nombre reste indéterminé, embusqués dans les fourrés, ont ouvert le feu sur le premier véhicule arrivé à leur portée, une Toyota camionnette.

Alors que le chauffeur et un des passagers ont été touchés par les tirs, le véhicule devenu incontrôlable a fait plusieurs tonneaux pour finir sa course au fond d’un ravin. Un des blessés raconte : « quand j’ai repris connaissance j’ai entendu des voix qui s’approchaient du véhicule puis un feu nourri a ciblé la cabine alors que je me trouvais en-dessous. Sans réfléchir je suis sorti et j’ai couru. J’ai essuyé trois coups de feu qui ne n’ont pas touché... ». Les secours arrivés peu après ont relevé 9 blessés dont un dans état très grave et 4 morts (2 gardes communaux, le vice-président de l’APC de Tachta et un ouvrier communal). Pour ce qui est des blessés on a dénombré 05 gardes communaux et 3 ouvriers. Un des blessés, un garde communal, a rendu l’âme au cours de son transfert, à l’entrée de la ville de Khémis-Miliana.

Sa dépouille a été déposée à la morgue de l’hôpital de la ville. Le wali ainsi que des responsables civils et militaires se sont rendus au chevet des blessés qui ont été pris en charge par l’hôpital de Sidi Bouabida où les cadavres des 4 personnes tuées sur le coup ont été déposés à la morgue.

Selon certaines sources, ce sont les terroristes qui avaient volontairement déclenché le feu de forêt pour pouvoir tendre leur embuscade.

Source : Le Quotidien d’Oran