L’Algérie manque de cadres qualifiés

Environ 61% des chefs d’entreprises du privé, contre seulement 6% de ceux du public, affirment trouver des difficultés à recruter surtout les cadres et les agents de maîtrise, selon une enquête d’opinion réalisée par l’ONS (l’Office national des statistiques) auprès des chefs de 780 entreprises industrielles, dont 380 entreprises publiques et 400 privées. Chefs d’entreprises publiques et patrons privés n’ont pas le même avis sur le niveau de qualification du personnel en Algérie : alors que 68% des patrons privés estiment que le niveau de qualification est insuffisant, 83% des patrons publics pensent le contraire. Seuls 5% des industriels du secteur public et 14% de ceux du privé pensent qu’en embauchant du personnel, les entreprises vont produire davantage.

Par ailleurs, la trésorerie a évolué positivement durant la même période pour près de 30% des chefs d’entreprises du public, mais près de 28% de ceux du privé déplorent une mauvaise recette. En revanche, près de 81% des chefs d’entreprises du secteur privé en Algérie déclarent que l’état de leur trésorerie a connu une évolution normale. Par ailleurs, l’allongement des délais de recouvrement des créances,les remboursements d’emprunts et le ralentissement de la demande continuent d’influencer la situation de la trésorerie des entreprises. La situation de la trésorerie des entreprises reste influencée par plusieurs facteurs défavorables, dont l’allongement des délais de recouvrement des créances, le ralentissement de la demande et les remboursements d’emprunts, selon les patrons des deux secteurs. Pour l’équipement, l’enquête précise que plus de 60% de la production du secteur public et 28% de celle du privé ont connu des pannes d’équipement en raison de la vétusté des matériels et des problèmes de maintenance et de manque de la pièce détachée.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran