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L’Algérie, partenaire incontournable de l’Europe

mercredi 3 janvier 2007, par Samir

Le partenariat énergétique entre l’Algérie et l’Europe devrait se renforcer dans les années à venir en raison de l’importance des ressources en gaz naturel dont dispose notre pays.

Construction d’un gazoduc en Algérie.

L’Allemagne exercera la présidence de l’Union européenne, du 1er janvier au 30 juin 2007 qui coïncide avec le 50e anniversaire de la fondation de la Communauté économique européenne, le 25 mars 1957. “Un approvisionnement énergétique sûr, économique et respectueux de l’environnement est un facteur décisif pour le développement futur de l’Europe”. L’achèvement du marché intérieur pour l’électricité et le gaz, l’accroissement de l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables, une coopération plus étroite avec les pays fournisseurs, consommateurs et de transit ainsi que la conception d’une politique énergétique favorable au développement sont quelques-unes des priorités de la présidence allemande. Sur cet aspect, l’Algérie se place comme un partenaire “très sérieux”.

En effet, l’UE et l’Algérie sont d’accord sur le fait que la coopération bilatérale dans le domaine de l’énergie pourrait être considérablement renforcée “au bénéfice des deux pays”. Véritable levier de l’économie algérienne, l’énergie est aussi un élément essentiel pour l’UE, qui voit en l’Algérie un partenaire stratégique qu’il convient de ne plus négliger. Il s’agit, en effet, d’un fournisseur important de gaz à l’UE, après la Russie et la Norvège, dont l’appui est indispensable afin d’assurer une sécurité d’approvisionnement énergétique. En situation de dépendance énergétique croissante vis-à-vis de l’extérieur, notamment de la Russie qui lui assure le quart de sa consommation en gaz et pétrole, l’Union européenne espère conclure rapidement un accord de coopération énergétique avec l’Algérie. La réaction de l’UE à la signature du mémorandum d’entente entre la Sonatrach, Gazprom et Loukoïl a dévoilé son souci grandissant sur le volet énergétique.

Après les craintes, l’UE se dit rassurée par Alger, et se résigne enfin à “penser autrement”, voulant aboutir à un accord énergétique avec l’Algérie. Un accord qui la met à l’abri du souci majeur de la dépendance et du risque des aléas de l’approvisionnement en gaz. Le projet Galsi vers l’Italie et Medgaz vers l’Espagne sont un gage de sécurité devant donner plus “d’énergie” aux relations entre l’Algérie et l’Union européenne. Du coup, le développement d’un dialogue stratégique sur l’énergie avec l’Algérie est devenu un sujet prioritaire pour l’Union européenne. Le partenariat devrait déboucher sur la signature d’un Memorandum of Understanding (MOU) dans le domaine de l’énergie, couvrant les principaux secteurs d’intérêts communs, à l’exemple du “soutien aux réformes dans le secteur énergétique, en vue de l’harmonisation progressive de leurs marchés respectifs en la matière ainsi que du développement de la coopération technologique et le transfert d’expertise”.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après Liberté