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L’Algérie redevient solvable

lundi 15 mai 2006, par Samir

L’Algérie gagne la confiance des occidentaux et devrait séduire les investisseurs étrangers après ses récents accords avec le Club de Paris pour le rembousersement anticipé de sa dette, ce qui en ont fait un pays solvable et recommandable.

L’excellente santé financière de notre pays devrait générer plus d’investissements étrangers dans les prochaines années.

La France et l’Algérie ont signé jeudi un accord sur le remboursement anticipé par l’Algérie d’une dette de 1,3 milliard d’euros, dans la foulée de l’accord multilatéral conclu peu avant au Club de Paris, cet accord prévoyant le remboursement de cette dette au 31 mai 2006. Le Club de Paris, qui rassemble 19 pays créanciers, avait annoncé peu auparavant avoir accepté le principe du remboursement anticipé par l’Algérie de sa dette de près de 8 milliards de dollars. Mais il revient, au final, à chaque pays créancier, de décider s’il accepte ce paiement anticipé ou non.

Les principaux créanciers de l’Algérie dans le Club sont l’Italie (1,7 milliard de dollars), la France (1,6 milliard USD) et les Etats-Unis (1,2 milliard USD). La dette algérienne avait été rééchelonnée en 1994 et 1995.
Concernant le risque-pays, et en décidant de rouvrir son consulat à Alger et traiter sur place les demandes de visa, la Grande-Bretagne a rétabli le contact rompu brutalement, il y a quelques années lorsqu’elle décida de fermer sa représentation à Alger, suite à des informations de menaces qui auraient pesé sur elle, tout en multipliant les contacts en vue de l’accord d’extradition entre Alger et Londres.

Paris aussi fait des efforts pour améliorer l’octroi des visas aux Algériens, alors que de son côté, Washington, dans ses dernières « Travel Warning », élaborées par le département américain, fait de l’Algérie une destination sûre, alors qu’il y a moins d’un an, le même « bulletin de voyage » donnait un avis très circonspect et conseillait aux ressortissants américains désireux de se rendre en Algérie de faire très attention. Les deux visites, de Donald Rumsfeld, d’abord, puis de Jack Straw, ensuite, ont été bénéfiques pour Alger sur plusieurs plans.

Au début de l’année, un numéro de Risques internationaux, une revue française spécialisée, avait publié une liste dans laquelle l’Algérie gagnait plusieurs points et se plaçait, au plan sécuritaire et économique, comme un pays au bilan modéré et au faible risque d’insolvabilité.
La revue spécialisée, très prisée par les investisseurs privés, aussi bien français qu’européens, et au capital confiance qui se place au même titre que la Coface, prend en ligne de compte les événements politiques, économiques et sociaux qui ont secoué le pays durant les derniers douze mois. Le risque est considéré, également, modéré tant sur le court terme que le long terme.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après l’Expression