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L’Algérie se dotera d’offices pour lutter contre la spéculation

vendredi 29 décembre 2006, par Samir

La mise en place en Algérie d’offices permettra de lutter contre les pratiques spéculatives et d’empêcher la flambée des prix des produits de large consommation, selon le ministre du Commerce , El-hachemi Djaâboub.

Tous les produits importés en Algérie seront contrôlés.

Le ministre qui s’exprimait dans le cadre du dernier forum de l’ENTV, a notamment proposé le retour des offices qui pourront, selon lui, assurer la régulation suivant les filières et une meilleure organisation du marché en Algérie. « Ces organes, qui dépendront du gouvernement, sont, a-t-il indiqué, à même d’assurer une offre conséquente en cas de rareté d’un produit quelconque sur le marché, afin d’éviter la hausse des tarifs qui en découlerait. Dans le cas contraire, ces offices peuvent, cependant, absorber le surplus des produits dans le but de maintenir les tarifs à des niveaux raisonnables qui arrangeraient les producteurs.

Selon lui, “C’est l’un des instruments efficaces de régulation. Nous ne voulons pas reprendre la politique d’auparavant, d’État commerçant, mais celle d’un État régulateur qui lutte contre la spéculation”. « Grâce à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), pour ne citer que cet exemple, a-t-il expliqué, l’Algérie a réussi à maintenir les prix administrés du pain à 7,5 DA. Le ministre a par ailleurs annoncé que le ministère de l’Industrie en collaboration avec l’Institut algérien de la normalisation (Ianor) est en train d’établir les normes de sécurité et autres options à exiger pour l’importation des véhicules et de la pièce de rechange.

« Désormais, a-t-il dit, un laboratoire national d’essais dédié au contrôle de tous les produits importés sera créé dès l’année prochaine. Dès le mois de juillet dernier, deux décrets exécutifs ont été mis en application dans les ports. L’un concerne l’étiquetage obligatoire et le contrôle de tout produit entrant en Algérie y compris les équipements et autres appareils. Quant à la question de l’heure, à savoir la décision d’interdire l’exportation des déchets ferreux et non ferreux et en réponse aux opérateurs qui activent dans cette filière, Djaâboub a répondu que : “Nous encourageons le commerce extérieur et nous aidons les exportateurs. Car, nous ne faisons pas de l’exportation hors hydrocarbures un slogan seulement.” Toutefois, le ministre souhaite qu’“à travers l’exportation de ce fer, nous privilégions l’intérêt général avant tout”.Tous les produits importés seront désormais contrôlés.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après AAI