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L’Algérie se veut être un pays émergent

jeudi 26 juillet 2007, par Souad

L’Algérie compte organiser par le biais du CNES en partenariat avec l’Institut de la Banque mondiale un symposium sur l’économie fondée sur la connaissance.

Une vue d’Alger, la capitale de l’Algérie

Le Conseil national économique et social (Cnes) veut se doter d’un système d’évaluation des politiques publiques. Pour cela, le conseil veut mettre en œuvre des préceptes d’une économie fondée sur la connaissance (EFC). Un thème en vogue actuellement de par le monde et une réflexion de l’heure considérée comme une priorité par les pays émergents et développés. L’idée, c’est de placer l’élément humain et les compétences au centre de toute décision ou stratégie visant une croissance économique. L’Algérie compte à ce propos organiser par le biais du Cnes en collaboration avec l’Institut de la Banque mondiale un symposium les 10 et 11 septembre prochain à Alger. L’Algérie, qui se veut être un pays émergent, doit ainsi concentrer ses efforts autour du capital humain pour réussir sa transition. La stratégie à arrêter doit aspirer à des concepts liés à l’innovation et l’amélioration de la compétitivité et de l’attractivité de l’économie nationale.

Se qualifiant d’espace rassemblant aux côtés des pouvoirs publics, le Cnes a établi une feuille de route qui contient 5 domaines appelés à être investigués régulièrement à travers des rapports d’évaluation d’une périodicité annuelle. Le conseil planchera donc d’une manière récurrente sur le développement humain, la lutte contre la pauvreté, les libertés économiques, la gouvernance et l’EFC en Algérie. Pour préparer la rencontre, le Cnes a organisé un atelier auquel il a invité toutes les compétences et autres représentants des secteurs concernés pour débattre de la signification de l’EFC. Pour M. Sid-Ali Boukrami, professeur en économie, les connaissances et le savoir sont une adaptation continue au changement. C’est une volonté réelle de recréer une dynamique, un souffle nouveau dans l’économie. Aujourd’hui, “on forme des squelettes mais sans âme”, ironisera-t-il. Il faut passer, selon lui, d’une économie qui rémunère le statut vers celle qui rémunère les performances. C’est d’aller vers une économie qui fonctionne avec le mérite. M. Boukrami plaide pour associer les compétences à l’étranger dans les projets de développement et de croissance pour se mettre aux normes internationales.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté