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L’Algérie veut séduire les investisseurs

vendredi 12 mai 2006, par Rédaction

L’accord conclu entre l’Algérie et le Club de Paris sur le remboursement anticipé de la dette algérienne permettra à notre pays de soigner son image auprès des investisseurs étrangers.

L’apurement de la dette permettra à l’Algérie d’attirer les investisseurs.

La dette extérieure globale de l’Algérie est estimée aujourd’hui à 15,5 milliards de dollars. Une fois l’accord multilatéral signé, l’Algérie procédera ensuite à la signature d’accords bilatéraux avec chaque pays membre du Club pour le remboursement de leurs créances sans la moindre discrimination. Entre-temps, les réserves placées dans les banques étrangères produisent un intérêt modeste de 1,5 milliard par an en raison de la faiblesse des taux d’intérêt au niveau mondial", a fait savoir un expert économique proche des milieux financiers internationaux.

"Le calcul est vite fait, il vaut mieux liquider cette dette et sa charge", a-t-il souligné. Mais le plus important, selon cet expert, est que l’apurement du stock de la dette permettra à l’Algérie de se préparer à faire son entrée sur le marché international des capitaux dans de bonnes conditions. "C’est une étape importante pour le pays", a-t-il dit. Cette entrée dans le marché international des capitaux "doit se préparer et l’apurement de la dette extérieure constitue un signal fort qui permettra en outre d’améliorer un des éléments de la notation qui caractérise chaque emprunteur sur le marché financier international", a-t-il ajouté.

"Des fondamentaux économiques sains constituent un élément positif. Un apurement de la dette est un autre point positif fort qui va alors faire contrepoids aux autres éléments qui sont moins positifs (tels que la gouvernance, la transparence, les obstacles structurels à l’investissement privé) qui concourent à la détermination de la note finale", a-t-il poursuivi. La notation financière s’applique à toutes les organisations qui empruntent sur les marchés de capitaux, notamment les entreprises (publiques et privées) et les Etats ainsi que celles émettrices de titres de créances sur les marchés de capitaux.

Ces notations établissant le facteur risque sont attribuées par des organismes tels que Standard & Poor’s, Moody’s ou Fitch. L’Algérie projette désormais de devenir un pays créancier et de s’installer dans le marché mondial des capitaux, à la condition de maintenir à un bon niveau, notamment sa croissance, son inflation, et de garantir une politique d’investissement génératrice de richesses.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant