L’Algérie veut une solution à la crise au Mali

L’Algérie semble engagée, maintenant plus que jamais, dans une course contre la montre. Si la guerre éclate au nord-Mali, il n’y aura aucun moyen de l’arrêter, et l’on sait que si on peut choisir le début de la guerre, personne ne connaîtra jamais ses conséquences, ni sa fin, ni même ses victimes. Si les pays de l’Afrique de l’Ouest –réuni dans le CEDEAO, poussent vers une intervention militaire, c’est parce que la France le veut bien. Pour plusieurs raisons.

L’Algérie, qui serait une des premières victimes collatérales de la guerre au nord- Mali, fait tout pour pousser Bamako vers une solution négociée. Elle a déjà réussi à mettre la Mauritanie de son côté, à convaincre Cheikh Modibi Diarra, à tempérer les ardeurs des Américains, mais la France, très influente auprès de pays comme le Sénégal, le Burkina Faso et le Niger, cherche toujours à imposer son tempo. Ainsi, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, soutenait clairement jeudi dernier, l’option militaire, sur France 24. Face à cette adversité, l’Algérie compte sur l’appui des États-Unis, des pays du Maghreb, et même de Washington pour faire infléchir cette option, très dangereuse et très nocive pour l’ensemble des pays de la région.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Courrier d’Algérie