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L’attraction des IDE en Algérie

jeudi 15 mars 2007, par Samir

Pour permettre à l’Algérie d’attirer un plus grand nombre d’IDE, le gouvernement doit oeuvrer pour l’amélioration de la croissance de l’économie algérienne.

Les hydrocarbures attirent l’essentiel des IDE en Algérie.

Pour M. Youssef Ben Abdellah, chercheur au CREAD et professeur à l’Institut national de la planification et des statistiques (INPS), qui estime ces IDE, bon an mal an, à un milliard de dollars, même si beaucoup de contraintes sont en train d’être levées, « l’entrave la plus difficile reste celle du financement ». Mais celle-ci n’est pas la seule puisque les IDE sont d’abord et avant tout « attirés par des taux de croissance élevés ». Or, selon M. Ben Abdellah, « l’Algérie est en voie de redémarrage économique, ce qui suppose un coût extrêmement élevé et il ne faut pas s’attendre à ce que les investisseurs étrangers viennent subir ce coût.

Ils attendront plutôt que les acteurs nationaux le subissent pour venir par la suite partager » les fruits de la croissance. Certes, l’Algérie offre beaucoup d’avantages, mais les investissements étrangers ne sont pas attirés uniquement par les ressources naturelles. Aujourd’hui, estime cet économiste, si en Algérie les investisseurs étrangers « se dirigent essentiellement vers les hydrocarbures, c’est parce que c’est un secteur qui a une croissance élevée. Quand les autres secteurs auront dégagé une croissance aussi importante, ils pourront attirer les IDE ».

Pour ce chercheur, il est « très probable que, compte tenu des mesures prises, les IDE deviendront un peu plus intensifs ». Les chiffres en la matière sont plutôt controversés. Une récente étude élaborée par des experts européens a soutenu que l’Algérie a attiré en 2006 quelque 3 milliards de dollars d’investissements, en termes de flux, alors que les intentions d’investissement ont atteint plus de 6 milliards de dollars.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant