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L’identification des puces anonymes en Algérie prolongée jusqu’à fin octobre

lundi 21 juillet 2008, par Samir

Le processus d’identification des puces anonymes de téléphones portables en Algérie a été prolongée jusqu’au 28 octobre 2008.

L’identification des puces anonymes en Algérie continue.

L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) a finalement rendu son verdict sur la prorogation du délai d’identification des puces anonymes en Algérie. Les clients mobiles retardataires ont ainsi jusqu’au 28 octobre 2008 pour se mettre en conformité avec la loi. Toutefois, les mesures prises par l’ARPT, indique cette dernière, distinguent les clients anonymes qui ont acquis les puces avant ou après le début de l’opération d’identification le 27 février dernier. Dans ce contexte, elle explique que « tous les clients de cartes SIM acquises avant le 27 février 2008 sont tenus de se faire identifier avant le 10 octobre 2008 », alors que les autres « sont tenus de se faire identifier dans les trente jours qui suivent la date de communication de leur opérateur de téléphonie mobile en Algérie. Passé ce délai, ces cartes prépayées seront suspendues jusqu’à leur identification définitive ». En tous les cas, l’ARPT donnera plus d’explications aujourd’hui à l’occasion d’une conférence de presse qui sera animée par sa présidente, Mme Derdouri, sur cette opération, indique un communiqué de l’ARPT.

Au vu du temps pris pour annoncer le nouveau délai, la date précédente ayant expiré le 30 mai 2008, on peut d’ores et déjà préjuger que les négociations ont dû être très serrées entre les deux parties. En effet, des rencontres ont été organisées entre les responsables de l’ARPT et ceux des opérateurs, pour que ces derniers puissent faire leurs propositions, les négocier... bref, pour arriver à un consensus à propos de cette question. Si l’ARPT met quarante jours pour annoncer le verdict, c’est qu’un terrain d’entente a été difficilement trouvé. Mais au-delà de la prorogation des délais, un autre problème se pose aux opérateurs, d’une façon particulière, et au marché de la téléphonie mobile en Algérie d’une façon générale. Il a trait à la vente des puces prépayées sur le marché parallèle. A quoi sert-il de régulariser des millions de puces lorsque d’autres millions sont mis sur le marché en échappant à tout contrôle ? Les opérateurs ont eux-mêmes, à maintes reprises, soulevé ce problème, qui s’apparente à une sorte de cercle vicieux, et ont déclaré vouloir travailler ensemble et de concert avec l’ARPT pour lui trouver une issue.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant