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La Banque d’Algérie favorable à la réforme du FMI

mercredi 16 avril 2008, par Kahina

Le gouverneur de la Banque d’Algérie a estimé qu’il était nécessaire d’améliorer l’initiative de réforme du Fonds monétaire international (FMI).

La Banque d’Algérie sur la réforme du FMI.

Mohammed Leksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, a indiqué qu’il faudrait « plus que la modeste augmentation dans la part de vote des pays en développement, telle qu’elle résulte des propositions de réformes, pour que cet objectif soit atteint ». Tout en accueillant favorablement « la reconnaissance de la nécessité d’affiner la formule, y compris par rapport au mode de mesure des variables degrés d’ouverture et de variabilité », M. Leksaci déclare qu’il espère que le travail en la matière au sein du conseil d’administration soit entrepris le plus tôt possible. « Nous soutenons l’appel adressé au conseil d’administration pour recommander des réajustements additionnels des quotes-parts à l’occasion des revues futures des quotas », a encore signalé le gouverneur de la Banque d’Algérie, estimant que « le Comité international monétaire et financier [CIMF] peut jouer un rôle utile à même de dissiper les préoccupations et la déception, exprimées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du FMI, au vu du résultat de cette réforme en termes de rééquilibrage des quotes-parts et du pouvoir de vote entre pays avancés et pays en développement ».

Cela pourrait se faire, précise le gouverneur de la Banque d’Algérie, « en indiquant dans le communiqué du CIMF que les réajustements futurs des quotes-parts devraient donner lieu à davantage de pouvoir de vote aux pays émergents et en développement dans leur ensemble ». Dans ce même ordre d’idées, l’intervenant a réitéré son appel « pour que des efforts soient consentis afin de corriger l’importante sous-représentation de certaines régions, particulièrement l’Afrique et le Moyen-Orient au sein des services et de la direction du FMI ». En prenant note de l’accord « auquel a abouti le conseil d’administration relatif au nouveau cadre de revenus et de dépenses afin de placer les finances du FMI sur un sentier soutenable, orienter ses ressources vers ses principaux domaines d’expertise et contribuer à la modernisation de ses structures et opérations », le gouverneur de la Banque d’Algérie indique que, « sur la base des recommandations du Comité des personnalités éminentes [CPE], le nouveau modèle de revenus représente un passage de sources de revenus liées aux prêts vers des sources de revenus liées à l’investissement et donc plus prévisibles et plus durables ».

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune