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La Banque extérieure d’Algérie dans le top 10 africain

mercredi 11 octobre 2006, par Ahlem

La Banque extérieure d’Algérie, la plus grande du pays avec un produit net bancaire estimé à 359,4 millions de dollars, arrive en 8ème position dans le classement des 200 premières banques africaines.

La Banque extérieure d’Algérie dans le top10 africain

C’est ce qui ressort du classement réalisé dernièrement par l’hebdomadaire international Jeune Afrique. La Banque nationale d’Algérie (BNA) est classée à la treizième place avec un produit net de 294 millions de dollars en 2005 alors que la Banque de l’agriculture et du développement rural (Badr) se trouve à la seizième place avec un produit net de 252 millions de dollars. Le Crédit populaire algérien (CPA) occupe la dix-neuvième place avec un produit net de 199 millions de dollars en 2005. La Banque du développement local (BDL) est reléguée à la trente-huitième place avec un produit net de 80 millions de dollars en 2005.

Les bénéfices nets de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) atteindront, selon les rédacteurs de celle-ci, 2,5 milliards de DA, soit près de 34 millions de dollars en 2006. Ces rédacteurs ont indiqué que “grâce à la saisie automatique par scanner, les manipulations ont été réduites au maximum puisqu’il ne faut plus que 7 jours, aujourd’hui, pour encaisser un chèque contre trois semaines, voire trois mois auparavant”, en soulignant que “plus de 1 500 scanners ont été achetés pour équiper chacune des succursales en Algérie et plus de 5 000 agents ont été formés”. Ces rédacteurs ont estimé que “le concours des banques au financement de l’économie reste faible avec moins de 30% du PIB, soit plus de 1 700 milliards de DA ou l’équivalent de 24 milliards de dollars en 2005”.

Pour M. François Édouard Drion de BNP Paribas “le marché algérien connaît un fort taux de croissance des actifs bancaires que dans les autres pays de la région car les crédits à l’économie augmentent de plus de 20% par an”. Plus de 55% des crédits sont destinés au secteur privé. Ces rédacteurs ont relevé, par ailleurs, que “le gouvernement a injecté plus de 20 milliards de dollars en quinze ans pour couvrir les créances douteuses des banques publiques”. Actuellement, il n’y a aucun établissement privé à capitaux algériens dans le paysage bancaire en Algérie, constatent ces rédacteurs. Les six banques publiques totalisent plus de 90% de l’activité du secteur bancaire en plus de 12 banques privées à capitaux étrangers. Le paysage bancaire algérien est amené, affirment ces rédacteurs, à évoluer très rapidement après la privatisation de la première banque publique, en l’occurrence le Crédit Populaire d’Algérie (CPA).

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après Liberté