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La Banque extérieure d’Algérie finance le complexe d’ammoniac

mercredi 16 juillet 2008, par Samir

La Banque extérieure d’Algérie ainsi que d’autres banques algériennes participeront au financement du complexe d’ammoniac et d’urée d’Arzew.

La Banque extérieure d’Algérie.

La convention de crédit relative au mégaprojet du complexe d’ammoniac et d’urée, qui sera réalisé à Arzew, a été signée hier à Alger entre la Banque extérieure d’Algérie, en tant que chef de file du groupement des banques qui accompagneront le projet, et l’entreprise Sofret, joint-venture entre Sonatrach et l’égyptien Orascom Contruction Industries. Le complexe d’ammoniac et d’urée d’un coût de 1,5 milliard d’euros sera réalisé en project financing avec la participation de cinq banques nationales : la BEA, la BNA, la CNEP, le Crédit populaire d’Algérie (CPA) et la BDL qui assureront 70 % du financement, soit 1,15 milliard d’euros dont 29 % seront à la charge de la BEA. Les deux partenaires du projet, Orascom avec une part de 51 % et Sonatrach avec 49 %, apporteront pour leur part les 30 % restants estimés à 450 millions d’euros dont 260 millions seront assurés par le partenaire égyptien, a expliqué hier en marge de la cérémonie de signature M. Sameh Chenouda, représentant d’Orascom au sein de Sofret.

Selon lui, la réalisation du projet a déjà commencé en juin de l’année dernière avec les fonds propres des actionnaires, en attendant la conclusion de l’accord de financement. Le complexe devrait commencer à produire à partir de 2010, avec une capacité de deux fois 2 200 tonnes/an d’ammoniac et 3 450 tonnes/an d’urée. Il s’agit d’un des nombreux projets de la Sonatrach qu’accompagne la Banque extérieure d’Algérie (BEA), a souligné pour sa part M. Belgharbi Bachir, directeur du crédit au niveau de cette banque. Celle-ci a, en effet, participé au financement de projets de dessalement d’eau de mer, d’électricité et de la centrale hybride gaz-solaire qui sera installée à Hassi R’mel. Le projet offre la particularité d’être réalisé en project financing, ce qui signifie que les banques prennent des risques au même titre que les entreprises actionnaires, a-t-il encore ajouté. D’autre part, cette implication des banques est un signe de « l’amélioration du climat des affaires en Algérie puisqu’il n’y a pas de contraintes financières ni bancaires », a indiqué pour sa part M. Chenouda, selon lequel ce projet est « l’un des plus grands projets de partenariat réalisés entre Orascom et un partenaire algérien, même si parfois les négociations ont été un peu difficiles », a-t-il concédé.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant