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La Banque mondiale invite l’Algérie à la prudence

samedi 3 janvier 2009, par Samir

La Banque mondiale a recommandé à l’Algérie une plus grande prudence dans la gestion de ses ressources financières.

La Banque mondiale conseille l’Algérie.

La Banque mondiale estime que l’embellie financière de l’Algérie, fruit de la hausse des cours des hydrocarbures, reste fragile et, en particulier, dans ces temps de crise financière internationale qui a durement frappé la demande mondiale en hydrocarbures. Selon l’institution de Breton Woods, l’Algérie est appelée à plus de vigilance dans la gestion de ses ressources financières pour limiter au maximum les retombées de la crise financière sur une économie nationale largement tributaire des importations. Le FMI avait également donné un constat positif à l’Algérie dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales (Global economic survey). Le FMI prévoit pour l’Algérie un taux de croissance de +4,5% pour l’année 2009 et de + 5,2 % en 2013. Concernant la dette, le FMI a observé que grâce à sa politique de désendettement à travers le remboursement anticipé de la dette, l’Algérie est classée parmi les rares pays créanciers nets sur le continent africain en particulier et des pays en développement en général.

D’ailleurs, dans ses conclusions élaborées dans le cadre des discussions annuelles menées au titre de l’article IV des statuts du Fonds, dont le rapport sera examiné début 2009 par son conseil d’administration, le FMI a établi un constat positif sur les tendances macro-économiques et financières de l’Algérie, citant l’accélération de la croissance hors hydrocarbures, la réduction du chômage et la quasi-élimination de l’endettement extérieur, tout en soulignant la nécessité de la diversification de l’économie algérienne, encore très dépendante du secteur des hydrocarbures. Le FMI a salué la « politique monétaire prudente » accompagnée d’un soutien des prix de certains produits alimentaires de base, alors que « le taux de change effectif nominal et réel est resté globalement stable depuis un an », et a relevé la « gestion prudente » des réserves de change telle que pratiquée par la Banque d’Algérie.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Financier