La Russie ne va pas attaquer l’Europe

"La Russie n’est pas une ennemie", a répété George W. Bush dans un jardin baigné de soleil de la station balnéaire allemande d’Heiligendamm au bord de la Baltique. "Il n’y a pas besoin de réponse militaire car nous ne sommes pas en guerre avec la Russie. La Russie n’est pas une menace", a-t-il ajouté. En revanche, le président des Etats-Unis a invoqué l’Iran pour justifier le bouclier antimissile. Il a cité les propos président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui a averti qu’il était "trop tard" pour arrêter le programme nucléaire iranien. "Donc, construisons un système de défense antimissile", a dit George W. Bush, ajoutant qu’il était de retourner devant le Conseil de sécurité des Nations unies pour accroître la pression sur Téhéran et obtenir le gel des activités sensibles.

De son côté, la Russie possède un arsenal de roquettes nucléaires qui pourrait "surmonter n’importe quel système de défense", a-t-il assuré, répétant que le bouclier vise à protéger d’attaques éventuelles d’Etat "voyous". George W. Bush, qui remarquait la veille à Prague que les réformes démocratiques en Russie avait "déraillé", a aussi adouci ses propos en notant que Moscou a fait "beaucoup de chemin depuis l’ère soviétique". Le président américain devait retrouver Vladimir Poutine dans la soirée pour l’ouverture du G-8. Alors qu’on lui demandait s’il s’attendait à une entrevue tendue, George W. Bush a répondu que "ce serait possible" mais qu’il n’y "croyait pas". George W. Bush devrait rencontrer en privé Vladimir Poutine jeudi. De son côté, le Premier ministre britannique Tony Blair, qui participe à son dernier G-8, a dit qu’il s’attendait à avoir une "conversation franche" avec le président russe lors du sommet.

Synthèse de Rayane
D’après AP