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La chirurgie peu développée en Algérie

mardi 15 janvier 2008, par Rédaction

La chirurgie est peu pratiquée en Algérie selon le professeur Rachid Bougherbal qui en appelle au gouvernement pour soutenir cette discipline.

L’Algérie doit investir dans le développement de la chirurgie.

Le professeur Rachid Bougherbal, président de la Commission nationale de transferts pour soins à l’étranger, a regretté l’absence de coopération multidisciplinaire, notamment pour la prise en charge de la scoliose qui souffre "de l’absence manque de chaîne de soins". La chirurgie est encore peu pratiquée en Algérie, beaucoup de malades surtout des adolescents, sont encore transférés à l’étranger. Quelque 75 malades, qui nécessitent une prothèse à la colonne vertébrale, sont en attente pour leur transfert à l’étranger, selon Bougherbal. Le professeur Graba, du CPMC, a recommandé de son côté, le développement de la radio-fréquence efficace, pour la destruction des cellules cancéreuses très développées.

Il a dans ce contexte, fait savoir que 100 cancers primitifs du foie et 80% de cas métastasés ont été soignés au niveau du CPMC. En dépit de ces efforts dans la prise en charge de ce type de cancers en Algérie, 102 malades attendent toujours une greffe de foie, a-t-il regretté, précisant que faute de dons, la plupart des malades décèdent dans les 48 heures. Concernant le prélèvement d’organes sur cadavres, le ministre a plaidé pour la sensibilisation des citoyens sur l’importance de faire don de leurs organes pour constituer une banque d’organes et contribuer ainsi à la réduction des "longues" listes d’attentes des malades.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après La Dépêche de Kabylie