Accueil > ECONOMIE > La contrefaçon chinoise envahit l’Algérie

La contrefaçon chinoise envahit l’Algérie

mardi 29 mai 2007, par Kahina

Les produits de la contrefaçon saisis en Algérie sont en majorité (61,29%) d’origine chinoise selon la direction des douanes algériennes.

Les produits de la contrefaçon massivement importés en Algérie

Seulement 6,45% des produits de la contrfaçon saisit en Algérie proviennent d’Italie et de France. Une partie congrue de 3,22% seulement est originaire des Emirats arabes unis, du Liban, d’Egypte et d’Allemagne. Ces chiffres communiqués hier à Alger, par les services douaniers lors d’une journée d’étude sur la contrefaçon et la fraude douanière, prêtent à sérieuse inquiétude surtout lorsqu’il s’agit de pièces de rechange pour voitures pouvant causer des accidents mortels, des cosmétiques entraînant des lésions cutanées fatales sur tout le corps et particulièrement le visage ou encore les produits électroménagers menaçant dangereusement les foyers pour ne citer que ces cas là. Cette rencontre entre professionnels, tous secteurs confondus, acteurs concernés de loin ou de près par cette activité, a été organisée par la Direction de la lutte contre la fraude au niveau des douanes algériennes avec la collaboration étroite de General Motors.

Agissant dans l’esprit du programme de Modernisation et assistance aux réformes administratives (Mara) que porte la Communauté européenne aux pays signataires d’accords d’association, l’Union européenne, la Douane, qui ne cache pas son inexpérience dans le domaine de la contrefaçon, s’est engagée dans l’étude des textes législatifs et réglementaires. Parmi ces points, l’on relève les droits de propriété intellectuelle ou le code des douanes en Algérie. A l’étude aussi, un arrêté de 2002 en vigueur sur la répression de la contrefaçon qui prévoit prohibition, confiscation, sanctions, amendes...enfin tout un arsenal de mesures contraignantes avec large effet de dissuasion des importateurs illégaux. Ces sanctions douanières cumulables sont assorties de peines d’emprisonnement allant de 2 à 6 mois.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après l’Expression