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La contrefaçon en Algérie menace l’économie
lundi 19 juin 2006, par
Le phénomène de la contrefaçon en Algérie ne date pas d’hier et l’ampleur qu’ont pris les produits contrefaits dans le marché algérien menace les fondements d’une économie saine et nuirait aux chances d’adhésion de l’Algérie à l’OMC.
Un taux qui reflète, d’après les experts, la gravité du phénomène. Selon les rapports périodiques du ministère du Commerce et des différentes institutions internationales spécialisées, l’imitation de marques représente un facteur grave d’autant plus que l’Algérie est classée en septième position au niveau internationale concernant les produits contrefaits sur le marché.
On peut trouver aujourd’hui toutes sortes de marchandises non contrôlées dans les marchés parallèles, qui dominent le marché algérien. Les marchandises qui y sont vendues proviennent notamment de l’Europe et de Dubaï (EAU). Et ces produits, qui ne sont pas conformes aux normes internationales, ne sont pas soumis au contrôle.
La mesure annoncée, le 14 juin 2006, par le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, portant obligation de rédiger la déclaration des marchandises et produits importés en langue arabe en mentionnant la source, l’origine, et la date de validité, comme une tentative pour limiter de tels phénomènes surtout que toute marchandise qui ne porte pas ces indications est considérée comme contrefaite et imitée.
Le ministre du Commerce, lui-même, a reconnu devant les députés qu’il y a des marchandises et des produits qui ne sont pas soumises au contrôle en Algérie, et qui, pourtant, parviennent à accéder au marché algérien. Le ministre du Commerce a reconnu que 55 % des appareils électroniques, audiovisuels notamment, sont contrefaits, ainsi que 30 % des tissus et cuirs, suivis des pièces de rechanges, les produits cosmétiques et le tabac (20 %).
Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après El Khabar