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La hausse des salaires en Algérie serait acquise
samedi 29 avril 2006, par
La question de la hausse des salaires en Algérie continue de faire l’objet d’un vif débat entre le patronat et les partenaires sociaux et un accord pourrait être trouvé rapidement.
« Généralement, lorsqu’on dénonce une convention collective, c’est pour augmenter les salaires et les indemnités de travail. Les syndicalistes oublient rarement les salaires pour réclamer l’amélioration des conditions de travail », affirme un chef d’entreprise. La montée en puissance des revendications salariales dans le secteur économique et la fonction publique a fini par infléchir la position du gouvernement qui a longtemps refusé toute augmentation des salaires. Le 24 février dernier, le président Abdelaziz Bouteflika a défini, dans son discours devant les travailleurs, le cadre d’une augmentation des salaires en Algérie.
Même si l’augmentation des salaires est pratiquement acquise avec la mise en place des conventions collectives de branche, rien n’est encore clair sur la forme que prendra cette augmentation. « Lors du renouvellement des conventions collectives, les négociations sur les salaires sont les plus longues et les plus dures. Parce qu’aujourd’hui, les entreprises algériennes sont confrontées à la concurrence des produits importés et au vieillissement de l’appareil de production », souligne un chef d’entreprise.
Mais avant l’annonce d’une augmentation des salaires en Algérie, les prix des produits et des services commencent à augmenter. Par exemple, la Sonelgaz commence à se plaindre des prix bas de l’électricité en Algérie. Le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a affirmé que la mise en place des conventions collectives de branches est « un cadre moderne de gestion du dialogue social » et que le moment est venu de les réactualiser.
Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran