La menace terroriste persiste au Maroc

Un responsable des services de sécurité marocains a confirmé ce démantèlement, précisant que les « arrestations ont eu lieu dans plusieurs villes marocaines, en particulier à Fès (Centre) et Nador (nord-est) ». Ce responsable a ajouté que « les personnes interpellées sont toutes de nationalité marocaine. La police surveillait depuis plusieurs semaines les agissements du réseau dont des éléments sont aussi soupçonnés de tentative de recrutement de volontaires pour la guérilla en Irak ». Le Maroc est en état d’alerte extrême depuis les derniers attentats sur son sol. Rappelons que Casablanca a été le théâtre d’incidents terroristes le 11 mars, et les 10 et 14 avril quand six kamikazes se sont fait exploser et un septième a été abattu par la police avant de pouvoir actionner sa ceinture d’explosifs.

D’ailleurs, c’est le porte-parole du gouvernement qui avait déclaré le 18 avril dernier, à l’issue d’une réunion du gouvernement à Rabat, que le gouvernement chérifien est « en état d’alerte extrême pour prévenir des actions terroristes à Casablanca et dans d’autres villes du Maroc ». Depuis le 10 avril dernier, une campagne d’arrestations est menée par les services de sécurité marocains qui continuent de rechercher une dizaine de potentiels terroristes membres de la cellule des kamikazes. La police marocaine a déjà arrêté le chef du groupe des kamikazes marocains, ainsi que son adjoint, et découvert des planques où les terroristes fabriquaient les explosifs. Selon le ministre marocain de l’Intérieur, M. Chakib Benmoussa, la police marocaine recherche au moins dix « dangereux terroristes ». Plusieurs autres personnes ont été arrêtées ces dernières semaines à Mohammadia, non loin de Casablanca, dont une femme qui louait l’appartement du quartier El Farah où s’étaient fait exploser les trois kamikazes du 10 avril dernier.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune