Accueil > ECONOMIE > La mise à niveau des entreprises en Algérie

La mise à niveau des entreprises en Algérie

dimanche 12 mars 2006, par Rédaction

La mise à niveau des entreprises en Algérie sera au coeur de la stratégie du ministère de la Petite et Moyenne Entreprise en 2006, affirme le ministre des PME, Mustapha Benbada.

Mustapha Benbada

L’objectif étant, ajoutera le ministre, d’inciter le maximum d’entreprises à adhérer à ce processus, au moins 10 000, tout au long des années à venir. Tout en précisant que toutes les entreprises ne sont pas éligibles à la mise à niveau, M. Benbada ajoutera que le rythme de croissance des PME a dépassé les 9% avec 9 000 activités artisanales, ce qui est, estime-t-il, un taux appréciable et qui équivaut à plus de 200 000 PME, exception faite du secteur de l’artisanat. Il n’est pas tenu compte de la création de 100 000 PME d’ici à l’horizon 2009-2010, informera-t-il, en rappelant qu’au premier semestre 2005, 11 000 PME ont été créées en Algérie, contre 17 000 pendant toute l’année précédente.

Les secteurs dominants de ces entreprises demeurent le BTPH, la grande distribution et l’agroalimentaire, le premier représentant à lui seul une contribution de 78% du PIB (hors hydrocarbures). Le ministre du secteur soulèvera, à cette occasion, le problème de la sous-déclaration qui touche les PME en ce sens que les employés ne sont pas toujours connus des services des assurances. Ces entreprises emploient officiellement 1 157 856 de personnes alors qu’elles auraient pu en embaucher plus de 2 millions. En 2005, 3 488 PME ont été radiées du registre du commerce et autres services.

« La concurrence va augmenter ; chaque année les choses vont se durcir ; il faut que nos entreprises s’y préparent. Les pouvoirs publics ont un effort à faire pour que les mécanismes de défense soient suffisants et efficaces », ajoutera-t-il. Et de rappeler qu’en octobre dernier il avait présenté au gouvernement un plan d’action préconisant l’amélioration de la compétitivité. Tout en insistant, à ce propos, sur la nécessité de la mise en place d’une réglementation qui incite les entreprises à la performance, le ministre n’en est pas moins d’avis qu’il faille voir en face la réalité de « nos incompétences et insuffisances » en vue d’avancer.

Synthèse de Mourad
D’après la Tribune