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La panthère rose

mardi 7 mars 2006, par Céline

Le remake de « La Panthère Rose », réalisé par Shawn Levy avec Steve Martin dans le rôle de l’inspecteur Jacques Clouseau, n’a pu surpasser les films de Blake Edwards mais peut réjouir les amateurs de comédies délirantes.

Steve Martin dans "La panthère rose".

Le point de départ de l’histoire est l’assassinat, en plein stade, de l’entraîneur de l’équipe de France de football, à l’issue d’un match l’opposant à la Chine. En outre, l’inestimable diamant qu’il portait au doigt, la "Panthère Rose", a disparu. Pour retrouver à la fois l’assassin et la pierre précieuse, le chef de la police, Dreyfus (Kevin Kline), nomme le pire inspecteur qu’il puisse trouver au sein de la police française : Jacques Clouseau.

Avec l’espoir que ce policier naïf et maladroit échouera mais qu’il servira de paravent pendant que lui, Dreyfus, mènera l’enquête à son terme et récoltera tous les honneurs. De Paris à New York, l’inspecteur Clouseau, aidé d’un adjoint qu’on lui impose (Jean Reno), va donc affronter les pièges, mensonges et coups bas des malfrats, de l’entourage du défunt, mais aussi de sa hiérarchie. Avec comme intérêt principal dans cette enquête le rôle tenu par la fiancée du défunt, la chanteuse Xania (Beyoncé Knowles)...

"Les films de Blake Edwards avec Peter Sellers sont des classiques et nous n’essayons pas de nous y mesurer", reconnaît avec modestie le réalisateur Shawn Levy, dont c’est la quatrième comédie (après "Méchant menteur", "Pour le meilleur et pour le rire" et "Treize à la douzaine"). C’est la moindre des honnêtetés, car cette version moderne est bien inférieure à la série originale. Là où Peter Sellers jouait en subtilité, rendant hommage au cinéma muet de Buster Keaton ou Charlie Chaplin, dans "La Panthère Rose", Steve Martin s’appuie davantage sur les dialogues ou, plus moderne, sur des gags visuels qui rappellent souvent ceux d’Austin Powers.

Beaucoup des situations burlesques du remake de "La Panthère Rose" ne brillent donc pas par leur légèreté, mais cela plaira au public adolescent. Et si la plupart des gags sont lourdingues, tout n’est cependant pas gris dans ce rose délavé, certains effets comiques étant franchement réussis et donnant des scènes où l’on rit de bon coeur : quand Clouseau porte des lunettes-loupes, quand il se retrouve les deux mains coincées dans deux vases précieux, quand il prend des leçons d’américain, quand il rencontre un mystérieux agent 006, ou quand il danse avec son adjoint en tenue de camouflage assortie aux rideaux.

Synthèse de Céline
D’après AP