Accueil > ECONOMIE > La privatisation d’Air Algérie attendra

La privatisation d’Air Algérie attendra

samedi 5 avril 2008, par Rédaction

La privatisation de la compagnie aérienne Air Algérie n’est pas encore à l’ordre du jour du programme gouvernemental selon le ministre des transports.

Un Boeing d’Air Algérie.

La décision de ne pas ouvrir le capital d’Air Algérie, tout en maintenant le ciel algérien fermé aux opérateurs étrangers, n’est pas tenable longtemps. Cela est admis par le ministre qui a déclaré en janvier dernier qu’avec les « accords qui seront signés entre l’Algérie et les pays arabes, un jour ou l’autre Air Algérie sera obligée de faire face à la concurrence sur le marché intérieur ». L’entrée en lice de Tassili Airlines peut difficilement constituer une menace pour Air Algérie et encore moins un moyen d’apprentissage de la concurrence. Le décalage entre les besoins et l’offre fait que l’on ne sera pas dans une situation de concurrence. Celle-ci ne pourra venir qu’avec l’ouverture du ciel algérien. Le tout est de savoir si Air Algérie et Tassili Airlines, en tant que nouvel acteur, profiteront du « sursis » actuel pour éviter un remake de l’histoire de Mobilis face à Djezzy. L’ambassadeur américain, Robert Ford, avait recommandé une plus grande libéralisation du transport aérien et son ouverture à la concurrence, « seul moyen de faire baisser les tarifs aériens et de mettre l’avion à la portée de tous comme aux Etats-Unis ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran